Une histoire d’amitié ! Depuis 25 ans, Soprano, Mateo, Djamali et Mej sont inséparables. Ces quatre amis ont grandi ensemble à Marseille. Aujourd’hui, ils se retrouvent à remplir des stades avec des milliers de personnes. Un rêve devenu réalité. Ce parcours est raconté dans la série documentaire «A la vie, à la mort», dédiée à Soprano et sa bande. Et lors de leur passage au Festival International Canneseries en avril dernier, tous se sont confiés à notre micro sur «A la vie, à la mort».
Diffusés sur Disney+, ces épisodes racontent leur histoire: «Une amitié commune à travers une aventure dans la musique, mais ça aurait été dans la boulangerie ou dans les yaourts ça aurait été la même chose, explique Mateo. C’est de la débrouillardise de comment partir de pas grand-chose et d’arriver au sommet, à traverser les crises, les obstacles, les joies, les peines, les réussites jusqu’à arriver au Stade Vélodrome.»
«On s’est dit qu’il fallait qu’on laisse une trace de ce qu’on avait fait de notre parcours depuis 20 ans», confie Djamali. De là est né ce documentaire. A travers leur parcours, plusieurs thèmes sont abordés. Outre la carrière de Soprano, les garçons parlent aussi de Marseille, leur ville natale, son évolution, l’univers de rap…
Pour cette bande d'amis dans «A la vie, à la mort», le plus important est de rester soudé dans les bons comme dans les mauvais moments. Et surtout de ne jamais rien lâcher: «Je pense que c’est l’inconscience de la jeunesse, avoue Mej. Même si on n’était pas forcément soutenus par 100% des gens, il était hors de question qu’on arrête.»
Soprano: ses parents étaient contre sa carrière dans le rap
Malgré la réticence des parents de Soprano, ces derniers étaient rassurés qu’il soit en permanence entouré de Mateo, Maj et Djamal: «Ils avaient confiance en notre amitié et surtout ils savaient que si j’avais un problème, ils savaient qu’il y avait les trois avec moi», explique Soprano.
Celui qui a sorti la réédition de «Chasseur d’étoiles» a un conseil à donner aux jeunes qui veulent réaliser leur rêve aujourd’hui: «Il faut travailler, faut le faire sérieusement. Parce que quand eux trois décident d’arrêter leur travail, ce n’est pas comme ça. Ils ont réfléchi à leur sujet.» Ce à quoi ajoute Matéo: «Il faut garder la notion de plaisir. On a été sérieux, mais quelque part, on s’est toujours fait kiffer.»