On le sait désormais: le quotidien de Lady Gaga n'a pas toujours été rose. Au cours de sa vie, Stefani Germanotta, de son vrai nom, a vécu des épreuves traumatisantes - elle a été violée à l'âge de 19 ans.
Et malgré le succès et la vague d'amour de ses fans, l'interprète de «Poker Face» a connu de graves épisodes de dépression. En 2018 par exemple, après sa tournée événement «Joanne World Tour», la principale intéressée a dû faire face à ses doutes et ses peurs: «Je détestais être célèbre, je détestais être une star, je me sentais épuisée et à bout de forces, a-t-elle confié lors d'un entretien pour la chaîne CBS. J’en étais venue à regarder mon piano en disant: "Tu as gâché ma vie. Tu as fait de moi Lady Gaga. Ma pire ennemie, c’est Lady Gaga".»
Sa fulgurante notoriété n'a donc pas été facile à gérer. Et pour cause, en véritable star internationale, Lady Gaga a toujours suscité l'attention. Et il a été compliqué pour elle de trouver un équilibre: «Tu ne peux pas aller à l'épicerie, a-t-elle poursuivi. Si tu sors dîner en famille, quelqu'un vient à ta table. Tu ne peux pas dîner en famille sans que tout tourne autour de toi. Tout tourne toujours autour de toi. Tout le temps. Et tes tenues, regarde tes tenues, pourquoi tu portes ça ?»
Lady Gaga a déjà pensé à la mort
Face à toutes ses craintes, Lady Gaga s'est sentie démunie, perdue. Atteinte de fibromyalgie, l'artiste a aussi été contrainte de suivre un traitement: «Ce n'est pas toujours facile, quand tu es atteint d'une malade mentale, de laisser les autres le voir. Je me suis automutilée pour parfois le montrer (...) J'ai pensé au suicide. Tous les jours. J'ai vécu dans une maison où des gens me surveillaient, pour s'assurer que j'étais en sécurité.»
La musique comme thérapie
Grâce à la présence de ses proches et à la musique, Lady Gaga a réussi à vaincre ses démons. Au fil du temps, l'héroïne du film «A Star is Born» a trouvé sa place sur la planète people. À travers les chansons de son dernier album, «Chromatica», Lady Gaga a d'ailleurs évoqué sans détour ses angoisses. Son dernier clip pour le morceau «911» est également riche en symboles et en références: «Il n’y a pas une seule chanson de cet album qui ne soit pas vraie ».