Avant Squeezie, il y avait le jeune Lucas Hauchard : le « mec le plus normal-man au monde », comme il aime à se qualifier. Son ami Théodore Bonnet, lui, a toujours cru en lui et n'a pas perdu une miette de son ascension, collant aux basques du youtubeur avec sa caméra. La série « Merci Internet », découpée en cinq parties d’une quarantaine de minutes chacune, revient sur le parcours du vidéaste le plus célèbre de France.
Des témoignages de ses pairs - Mister V, Natoo, Hugo Décrypte, Orelsan, Inoxtag ou Jonathan Cohen -, complètent cette plongée dans les coulisses d'une ascension. Voici quatre bonnes raisons de voir ce documentaire.
1. Pour les images intimes
On assiste à toutes les métamorphoses et tous les tâtonnements de Squeezie et on sourit régulièrement. Parce que Lucas Hauchard est loin d’être toujours à son avantage. Dans ses toutes premières vidéos sur YouTube, on peut le voir lutter contre des tics gestuels. « A l’époque, je me dis : Mon petit frère il est un peu différent de la norme, j’espère qu’il va s’en sortir dans la life parce que ce n’était pas gagné d’avance », se souvient son aîné Florent. Dès le début, en revanche, son père y croit beaucoup. Il lui achète lui-même ses premières consoles, caméras et autres micros. De quoi émouvoir les fans sur les réseaux sociaux.
Nan mais le papa de squeezie c’est lui le vrai héros quel homme incroyable toujours derrière depuis gosse jusqu’à cacher son ordi à sa daronne mdrr gros câlin sur lui
— syl🦥 (@syylllia) January 19, 2024
Au final, ces images donneront à certains l’envie de persévérer. Elles prouvent que même si l’on n’a ni le look ni les codes, il faut continuer jusqu’à imposer sa singularité.
2. Parce que ce documentaire est aussi un hymne à l’amitié
Squeezie n’y est pas arrivé seul. Comme souvent, c’est une affaire d’équipe. En cela, ce documentaire est aussi un hymne à l’amitié, à celle d’une bande de potes qui se sert les coudes. Il nous permet de faire connaissance de plus près avec les hommes de l’ombre. A commencer par son manager qui s’avère déterminant dans l’aventure : Laurent Rumayor. Il lui a par exemple fait rencontrer Cyprien, le numéro 1 du YouTube français de l'époque. Dès lors, les gens vont payer pour les regarder jouer. « A 16 ans, il allait à l’école, tournait une vidéo, la montait, la mettait en ligne tous les jours. Qui fait ça ? Personne », se rappelle Laurent Rumayor.
3. Pour suivre sa folle ascension
Comment réalise-t-on son rêve ? C’est la question à laquelle Théodore Bonnet veut répondre avec « Merci Internet ». Il nous place donc aux premières loges, au cœur du réacteur. Comme vous pouvez vous en douter, les 18 millions d’abonnés de Squeezie ne sont pas apparus du jour au lendemain. Il n’y a pas de secret : il faut travailler, faire preuve de créativité et persévérer. Et lui ne s’arrête jamais. On le comprend d’autant plus dans le documentaire, Squeezie vise toujours plus haut et plus gros pour agrandir sa communauté. La preuve lorsqu’il prépare une véritable compétition de F4 au circuit du Mans devant 60.000 fans.
4. Pour voir un homme se relever après un burn-out
La série montre les hauts de la carrière du youtubeur, mais aussi les bas, dévoilant les conséquences de la fatigue et de la pression que les projets titanesques engendrent jusqu'à leurs mises en ligne sur la plateforme, où il faut encore attendre et espérer le succès. Et si certains échecs ne sont pas édulcorés, comme son incursion dans le domaine musical, c’est pour mieux assister à leur dépassement dans l’épisode suivant. « Si les youtubeurs sont tous des monstres de travail, Lucas est encore un cran au-dessus, au point qu’il a totalement mis sa vie perso de coté pendant dix ans », résume Théodore Bonnet.
« Merci Internet » reflète fidèlement la vie réelle et ne tente pas d'enjoliver l'image du vidéaste. Entre sa jeunesse, sa famille, ses relations, les coulisses de son travail et les revers du succès, le documentaire offre une plongée intimiste et foisonnante au cœur d’un parcours hors-norme qui a marqué tout une génération.