Un documentaire bouleversant à voir absolument. Le 20 avril 2018, Tim Bergling, plus connu sous le nom d'Avicii, se donnait la mort à l'âge de 28 ans, à la suite d'une longue dépression. Le monde de la nuit et ses innombrables fans endeuillés déploraient alors la disparition d'un véritable artiste, auteur de légendaires hits.
Révélé au grand public grâce au morceau "Levels", en 2011, le DJ suédois a enchaîné les succès durant moins d'une décennie. On peut mentionner les incontournables "Hey Brother" (2013) et "Waiting for Love" (2015). Sans oublier le titre "Wake Me Up" (2013), dont le clip a été visionné plus de deux milliards de fois sur YouTube.
Pour rendre hommage à cette légende partie trop tôt, Netflix lui consacre aujourd'hui un documentaire inédit intitulé "Avicii : I’m Tim". Dès la diffusion de sa bande-annonce, les fans ont témoigné leur émotion. "Je pleure rien qu'en regardant la bande-annonce. Quelle âme. Quelle légende", écrit l'un d'eux sur YouTube.
Regarder ce documentaire, c'est plonger dans l'intimité du DJ. Henrik Burman, le réalisateur du film, a réussi à rassembler de nombreuses archives exclusives d'Avicii. On retrouve également des témoignages de ses proches et des artistes qui l'ont accompagné et soutenu, tels que David Guetta, Aloe Blacc ou encore Chris martin, le leader du groupe Coldplay.
Les spectateurs redécouvrent aussi les meilleures prestations live d'Avicii, comme sa dernière performance à l’Ushuaïa Ibiza en 2016.
Un documentaire pour sensibiliser
Dans ce documentaire d'1h30, c'est Avicii lui-même qui raconte son histoire. Le réalisateur explique à Billboard ce parti pris : "Il y avait des moments dans ces interviews où il disait : 'Cela me décrit vraiment en tant que personne, donc si jamais un documentaire est fait sur moi, vous devriez utiliser cela pour raconter l'histoire'".
La promesse est tenue, Avicii se dévoile à travers ces images et aborde des sujets très personnels comme la santé mentale. Derrière son sourire et les bonnes énergies qu'il transmettait dans sa musique, le DJ est tombé dans une dépression nourrie par les drogues et l'alcool. À cela s'est ajouté son train de vie épuisant. "Je ne voulais pas pointer du doigt ou spéculer. Je voulais écouter et voir les différents niveaux de lecture", explique Henrik Burman, le réalisateur.