Après avoir annoncé son grand retour lors de la finale de la Star Academy le 25 janvier dernier, Amel Bent revient sur le devant de la scène avec un nouvel album porté par les titres "Triste" et "Décharge mentale". Invitée au micro de NRJ, la chanteuse a partagé la genèse de ces nouveaux morceaux et l’histoire derrière la pochette de "Triste", illustrée par une photo d’elle enfant.
En parcourant sa discographie, Amel Bent réalise qu’elle a toujours été fascinée par une thématique : le temps qui passe. "Pour le coup, j’ai été très lucide, très vite, sur le temps qui passe", confie-t-elle. Elle se souvient avoir été marquée dès son plus jeune âge par les chansons de Charles Aznavour, qui abordaient ce sujet. "J’étais déjà dans des questionnements sur le temps. En fait, je vivais, je projetais, 10 ans, 15 ans, quand j’étais toute petite."
La plus belle leçon de vie d'Amel Bent
Avec les années, celle qui se définissait comme "une enfant mélancolique" a appris à apprécier le moment présent, notamment grâce à un travail personnel profond : "J’ai lu des livres, écouté des podcasts, et j’ai fait un travail sur moi-même. Je me rends compte qu’il y a plein d’années que j’ai sacrifiées parce que je n’ai pas profité. J’étais pas là", avoue-t-elle avec regret.
Le véritable déclic est venu de ses enfants Sofia, Anna et Zayn : "Les enfants, c’est ça qui m’a sauvée. Ils te poussent à penser tout de suite, c’est tellement animal ce qui se passe avec eux. Les voir grandir, c’est comprendre à quel point l’enfance est fugace. Ils m’ont rendue heureuse, ils m’ont ramenée au présent et c’est super."
Une interview de Tom Hannane