FR Music - «Mais qui est Stromae?», s’interroge Time Out NYC. En France, là où son deuxième album «Racine Carrée» s’est écoulé à plus d’1,5 million d’exemplaires, la question ne se pose même plus. Mais aux Etats-Unis, le Belge reste encore un ovni que le magazine américain s’est attelé à décrypter en le présentant à ses nouveaux fans potentiels en dix points et en lui offrant sa première couverture outre-Atlantique!
Stromae y est notamment décrit comme un artiste talentueux à suivre, apprécié pour sa nature humble et discrète. «Je pense que les gens ici [à Bruxelles] sont capables de comprendre que je n’ai pas envie d’être ennuyé. Les gens me reconnaissent, oui, mais personne n’agit comme un fou, personne ne crie, a expliqué le chanteur. C’est vraiment calme. Et peut-être que c’est pour ça que j’aime Bruxelles. Parce que c’est une ville ennuyeuse, et je suis fière de cette ville pour ça.»
La musique pour passeport
Mais c’est déjà loin du confort et de l’anonymat offerts par sa Belgique natale qu’évolue Stromae depuis de nombreuses semaines. L’interprète de «Papaoutai» est actuellement sur les routes pour une tournée qui l’a emmené dans les plus grandes salles des quatre coins de l’Hexagone et bien au-delà. Dans les jours à venir, il se produira ainsi en Norvège, en Allemagne, à l’île de la Réunion, en Espagne, en Algérie ou encore au Maroc.
Et le 20 juin prochain, c’est à New York qu’il montera sur scène dans un Best Buy Theater qui affiche déjà sold out. Plus que jamais, Stromae est déterminé à prouver que la musique n’a pas de frontières… «Personne ne comprend la musique anglaise [en Belgique] mais tout le monde l’écoute donc on peut comprendre un sentiment, un groove et en fait, c’est bien assez pour danser dessus ou ressentir des choses», a-t-il assuré. Démonstration le mois prochain chez l'oncle Sam!
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