Les plus gros vendeurs de disques en France seront bientôt sur scène pour une tournée évènement célébrant leurs 40 ans d’existence. A l’occasion de son concert privé pour NRJ, ce mardi 29 septembre, retour sur toutes les informations peu connues sur le groupe.
Indochine: quel est le véritable nom du leader?
Le chanteur et guitariste qui est également le leader du groupe depuis 40 ans, Nicola Sirkis, est en réalité né sous le nom de Nicolas Sirchis. Il a décidé de changer quelques lettres de son nom et prénom lors de la formation d’Indochine, en 1981.
Indochine : qui fait partie du groupe?
Sur scène et en studio, cinq artistes se retrouvent au sein du groupe Indochine. Le membre qui a connu la formation au début est Nicola Sirkis! Depuis 1981, Indochine a compté parmi ses musiciens de nombreuses personnalités comme Dominique Nicolas, Dimitri Bodianski, Jean-Pierre Pilot ou encore le frère jumeau de Nicola, Stéphane Sirkis. Parmi les membres les plus anciens on retrouve Mr Marco qui a rejoint Indochine en 1992 en tant que bassiste. Olivier Gérard dit oLi dE SaT, guitariste et claviériste, est également devenu un musicien marquant de la formation. Enfin, Boris Jardel, compositeur et parolier mais aussi Ludwig Dahlberg, batteur, sont venus rejoindre Indochine dans les années 2000.
Pourquoi s’appellent-ils Indochine?
Drôle de nom pour un groupe de rock issu du courant new wave! Le terme Indochine serait lié à la vie d’une autrice bien connue dont Nicola Sirkis était admiratif. «C’est grâce à Marguerite Duras dont j'étais un grand fan. Elle ressentait les mêmes choses que moi et a vécu en Indochine. Ses livres étaient sensuels, charnels, décadents, avec une puissance poétique. Ça nous correspondait bien au début du groupe en 1981. Mais ça a été chaud. C'est comme si on s'était appelé Algérie française. Un collectif d'anciens paras d'Indochine était révolté parce que nous étions maquillés. Certains profs se plaignaient que l'on connaisse plus l'Indochine par le groupe que par l'histoire. Les maisons de disques nous disaient : 'Vous ne tiendrez pas plus de deux ans avec ce nom.», racontait avec beaucoup d’humour Nicola Sirkis au Parisien en 2014.
Indochine a refusé de faire la première partie des Rolling Stones
Pourquoi Nicola Sirkis a-t-il refusé de faire la première partie des concerts de Rolling Stones, en 2006 ? Alors qu’il avoue être un grand fan des Britanniques, le leader d’Indochine a récemment expliqué sur le plateau de C à vous : «C'est un groupe que je vénère, je crois que la première chanson que j’avais écoutée quand j’avais treize ans c’était Brown Sugar… Mais je ne concevais pas le prix des places, je ne voulais pas participer à ça.» Le chanteur n’aurait donc pas cautionné que les Rolling Stones vendent leurs billets à plus de 400 euros.
Indochine: le secret anti-âge de Nicola Sirkis
Le leader du groupe est né en juin 1959 mais il ne fait pourtant pas ses 60 ans. Son physique qui a à peine changé attire de nombreux questionnements. Le chanteur à l'hygiène de vie irréprochable avait alors dévoilé au magazine Femina, en 2006, ses secrets pour rester jeune. «Je cours une demi-heure par jour, ou 45 minutes quatre fois par semaine. C'est Luc Besson qui m'a appris à courir sur de longues distances. Aujourd'hui, lui ne court plus. Et ça se voit ! Depuis, j'ai pu apprécier les bienfaits du sport pour le corps mais aussi pour la tête. Je participe régulièrement à des marathons, comme les 20 kilomètres de Paris, juste pour m'amuser». Et contrairement aux stéréotypes sur les rockeurs très fêtards, Nicola Sirkis n’est lui pas attiré par les excès de la nuit. Il a ainsi révélé qu’il dormait beaucoup, ne buvait pas d’alcool et ne fumait pas. «Moi, je n'ai jamais été un noceur. C'est peut-être ce qui m'a protégé.», avait expliqué le chanteur à Femina.
Indochine: le groupe a perduré après le décès du frère de Nicola Sirkis
Nicola Sirkis est généralement très discret sur la disparition de son frère, Stéphane Sirkis. Le guitariste du groupe est, en effet, mort en 1999 d’une hépatite C. Lors d’un reportage pour 50 minute Inside, diffusé au mois de septembre dernier, le leader d’Indochine est revenu sur cet épisode qui a marqué à jamais la carrière du groupe : «Les moments les plus pénibles c'est la disparition de mon frère et d'arriver à surmonter ça. J'essaie d'être professionnel mais c'est très émouvant. Ce qui a permis de tenir le groupe c'est d'être porté vers le futur. Après les moments où il y a une baisse d'intensité médiatique c'est pas très grave. Les moments où on se fait démolir, c'est pas très grave. Au stade où on en est, c'est encore moins grave».