Après plus de 400 mails de motivation et 50 refontes de votre CV, vous continuez à recevoir des fins de non-recevoir, voire pas de réponse du tout à vos candidatures ? Pourquoi ne pas essayer l’un de ces « business dating » à succès ?
Une autre façon de se démarquer
Bien souvent calqués sur le « speed dating », cher aux amoureux des rencontres, le « business dating » se développe, pour mettre en relation employeurs et potentiels salariés. Il permet de délaisser la lettre ou le mail de motivation, où il est compliqué de se démarquer en restant formel, pour quelques minutes en face à face.
C’est une autre forme de prise de contact à laquelle il faut se préparer : être avenant et curieux sans monopoliser la parole. Il faut aussi savoir montrer sa capacité à l’échange dans un cadre professionnel. L’exercice peut paraître compliqué mais il permet de poser les bases pour un entretien d’embauche et d’éviter une première poignée de main maladroite dans l’ascenseur avant une prise de contact superficielle.
Pour les entreprises, repérer des profils
Si les sociétés prennent le temps de participer à ce genre d’événements, voire les organisent elles-mêmes, c’est qu’elles y trouvent des avantages non négligeables. C’est le moyen pour elles de trouver des candidats pour des postes à pourvoir immédiatement, de repérer des talents à faire venir dans un futur proche ou de recadrer leur politique de recrutement pour embaucher des profils plus adéquats.
Un concept utilisé depuis des décennies
Sans vouloir passer pour un rabat-joie, peut-on dire que le « business dating » n’est en fait qu’une manière de réseauter avec un nom tendance ? Certes, il s’apparente aux soirées de relations publiques où chacun passe d’un groupe à l’autre pour se présenter et se montre pour convaincre de son influence et de sa capacité à être coopté. Mais c’est toujours mieux que de se cacher derrière son écran. Le concept, qu’il soit ancien ou nouveau, a déjà fait ses preuves : une étude Sky Prods révélait en 2010 qu’une majorité de Français (63,2 %) auraient déjà été cooptés dans leur vie professionnelle, et que seule une personne sur cinq refuserait d’être pistonnée par principe.