En 2018, deux ans après leur divorce, Amber Heard accuse Johnny Depp de violences conjugales. Une information que s’empresse de relayer le Sun et en novembre 2020 l’acteur perd son procès à Londres. Le juge avait estimé à l’époque que 12 des 14 incidents rapportés étaient « substantiellement vrais ».
Mais la véritable bataille judiciaire démarre deux ans plus tard à Fairfax lors d’un second procès. Cette fois-ci c’est Johnny Depp qui accuse la comédienne de diffamation pour son témoignage rapporté dans le Washington Post en 2018. Ultra médiatisées les sept semaines de procès font aujourd’hui l’objet d’un documentaire en trois épisodes disponibles sur Netflix.
«Johnny Depp vs Amber Heard » : un documentaire sur les réactions du public
Emma Cooper, la réalisatrice de la série, a choisi de centrer son programme sur l’œil du public autour d’une pareille affaire. A l’ère d’Internet le procès Depp vs Heard est rapidement devenu viral et a fait l’objet de multiples réactions sur les réseaux sociaux, un point sur lequel le documentaire s’attarde. En effet, la réalisatrice a choisi de se pencher sur les possibilités de communication qu’offre Internet notamment dans la diffusion de fakes news et autres démarches haineuses.
Ce choix d’angle est donc ce qui a poussé Emma Cooper à ne pas interroger les deux protagonistes pour qu’ils délivrent leurs versions des faits. Le but n'était non pas d’accentuer leur rivalité mais de délivrer l’opinion publique à ce sujet. « Mon intention a toujours été d'essayer de parler des réactions autour du procès. (...) Je voulais vraiment parler de nous et de la façon dont nous communiquons, et la façon dont nous observons des événements qui n'ont rien à voir avec nous. », a-t-elle confié à Variety.