Parcels: la formation du groupe au lycée
Ils sont cinq. Cinq Australiens qui, un jour, ont eu l’idée de former un quintet et de se lancer dans une aventure musicale sans trop savoir où ils mettaient les pieds. Originaires de Byron Bay en Australie, Patrick Hetherington, Noah Hill, Anatole Serret, Louie Swain et Jules Crommelin sont cinq amis qui lancent leur groupe en 2014, alors qu'ils sont en dernière année de lycée.
Le déménagement à Berlin et la prise en main par les Daft Punk
Installés à Berlin depuis qu’ils ont fait le choix de quitter leur Australie natale, les membres du groupe Parcels parviennent à commercialiser, dès 2015, un premier EP, "Clockscared". Encore méconnus du grand public, les Australiens enchaînent deux ans plus tard avec la sortie d’un deuxième EP, "Hideout". Repéré par les Daft Punk alors qu’il livre une prestation en live dans l’Hexagone, le groupe collabore ensuite avec le duo français. Au tout début du printemps 2017, Parcels dévoile le single "Overnight" produit par les pionniers de la "French Touch". En France et un peu partout dans le monde, "Overnight" rencontre un vif succès et participe à la mise en lumière de l’EP "Hideout".
Le premier album de Parcels
Portés par le succès de leur premier single et de leur deuxième EP, les membres du groupe Parcels poussent à nouveau la porte des studios. En 2018, ils dévoilent le fruit de longues sessions de travail entre quatre murs avec un premier album éponyme, "Parcels". Sacré disque de platine quelques semaines seulement après sa sortie, "Parcels" est suivi de tout un tas de concerts et de festivals. Aux quatre coins du globe, Parcels assure la promotion de son album et accroît sa notoriété internationale. Comme beaucoup d’artistes, les Australiens se retrouvent néanmoins coupés dans leur élan avec la pandémie de Covid-19. La mise en place de restrictions sanitaires et l’annulation des prestations live mettent un coup d’arrêt à la folle ascension de Parcels dans l’univers de la musique électro-pop.
Le deuxième album pour sortir de la crise
Comme beaucoup d’autres chanteurs, les membres du groupe Parcels mettent à profit les périodes de confinement pour bosser sur un nouvel opus. À Berlin, à Paris et en Australie, ils dessinent peu à peu les contours de leur deuxième album. En 2021, alors que la situation sanitaire internationale est en phase d’amélioration, Parcels dévoile enfin le résultat de ce travail. Trois ans après "Parcels", l’album "Day/Night" vient s’ajouter à la discographie du groupe australien. L’album, ou plutôt le double album. Sur plus de 150 démos, Patrick Hetherington, Noah Hill, Anatole Serret, Louie Swain et Jules Crommelin ont choisi de ne garder que 19 titres répartis en deux catégories : l’une consacrée au jour ("Day"), l’autre dédiée à la nuit ("Night"). Comme on le devine alors assez facilement, l’album est en grande partie basé sur des concepts qui s’opposent. Dans "Day/Night", Parcels aborde des thèmes tels que l’anonymat VS l’identité, l’appartenance à un groupe VS le sentiment d’être isolé, ou encore l’importance de la famille VS l’indépendance.
Une référence à peine voilée aux années 70
Ce n’est pas une grande surprise pour les fans du groupe. Dans son deuxième album, Parcels multiplie les références aux années 70. La majorité des singles de l’album est ainsi un subtil mélange entre la disco des seventies et l’électro plus moderne, avec quelques notes de pop et de rock. Pour assurer la promotion de ce nouvel opus, Parcels choisit de mettre en avant le single "Somethinggreater". En quelques mois, le clip qui accompagne la sortie de ce hit se rapproche du million de vues sur YouTube. Dans la foulée, d’autres singles de l’album rencontrent sensiblement le même accueil auprès du grand public comme "Shadow", "Theworstthing" ou encore "Famous".
La reprise des tournées
C’est l’autre bonne nouvelle qui accompagne le retour de Parcels. Avec la levée progressive des restrictions mises en place pour lutter contre le Covid-19, les Australiens peuvent enfin reprendre la route pour se produire sur scène. Ils performent au Zénith de Paris le 2 octobre 2022, puis à Lille, Rennes ou encore Reims dans la foulée.
