Une pop version reggae
Lorsqu’un artiste fait son apparition sur la scène musicale, la première étape consiste très souvent à le classer dans une catégorie. Et cette étape vaut pour chaque chanteur, qu’il appartienne à la gent masculine ou féminine, qu’il chante en solo, en duo ou en groupe. Dans la musique, on distingue ainsi très souvent les chanteurs pop, les chanteurs rock, les rappeurs, les spécialistes du dancehall et autres rois du reggaeton, les représentants de l’électro, etc. Fruit de diverses influences musicales, Justin Wellington s’inscrit, lui, entre deux catégories. Depuis ses débuts dans la musique, l’interprète du hit "Iko Iko" semble en effet s’amuser à mélanger la pop et le reggae. Ayant passé une bonne partie de son enfance dans les îles, Justin Wellington apporte également à sa musique quelques notes de dancehall. Certains s’accorderont sans doute pour faire de Justin Wellington un chanteur "inclassable" (les mêmes qui s’interrogent pour savoir si un chanteur comme Eddy de Pretto fait vraiment du rap).
Les premiers succès
Au début des années 2000, Justin Wellington acquiert progressivement une notoriété à l’autre bout de la planète. Avec comme décor des destinations ensoleillées de cartes postales avec des plages de sable fin et des cocotiers, le chanteur s’impose comme l’une des figures montantes du reggae/dancehall/pop. Les radios locales lui permettent de connaître un premier succès significatif en diffusant massivement son titre "Much Love". Puis il enchaîne et poursuit son chemin avec de nouveaux titres. Au fil des années, Justin Wellington enregistre et commercialise ainsi d’autres singles dont une bonne partie figure sur son album "Much Love". C’est le cas notamment des titres "I Wanna Give You Some Lovin’", "Elusive Love", Better Off" ou encore "One Night With You".
La sortie du hit "Iko Iko"
Désormais connu dans des destinations comme l’Australie, la Nouvelle-Calédonie ou encore la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Justin Wellington manque encore d’un hit dans sa discographie pour conquérir le reste du monde. Avec "Iko Iko", le chanteur tient enfin le single qui va lui permettre de se faire connaître aux quatre coins de la planète. Depuis la sortie de la chanson originale dans les années 1950, de nombreux artistes se sont livrés à l’exercice de la reprise. Dans les années 1980, la BO du film "Rain Man" met par exemple en lumière cette chanson. Plus d’un demi-siècle après la première version, Justin Wellington s’offre à son tour une version plus moderne. Pour l’occasion, le chanteur n’hésite pas à faire appel à Small Jam pour un featuring ensoleillé.
Un véritable carton international
En quelques semaines seulement, le hit "Iko Iko" de Justin Wellington et Small Jam s’impose parmi les hits incontournables du moment. En France, "Iko Iko" intègre le top 3 des titres les plus regardés en streaming et décroche la place de n°1 sur TikTok avec plus de 100 millions de vues dans l’Hexagone. Un peu partout en Europe et dans une grande partie du monde, Justin Wellington reproduit cette même performance virale sur les réseaux sociaux. Sur YouTube, le clip de "Iko Iko" par Justin Wellington et Small Jam dépasse les 3 millions de vues.
À mi-chemin entre Tracy Chapman et les artistes de R&B américains
Difficile à classer dans les catégories pop, rock, hip-hop, funk, etc., Justin Wellington pose autant de problèmes lorsqu’il s’agit de le définir sur le plan du timbre de voix. À l’écoute de ses chansons, nombreux sont ceux qui identifient un mélange entre la chanteuse Tracy Chapman et les artistes américains référents dans l’univers R&B. Un positionnement musical qui peut surprendre lorsqu’on découvre le visage de Justin Wellington pour la première fois. Physiquement, Justin Wellington ne partage pas en effet les mêmes caractéristiques que Tracy Chapman ou qu’un Chris Brown. Pour celles et ceux qui auraient découvert le hit "Iko Iko" sans avoir vu le visage de Justin Wellington, on vous laisse la surprise !