Ghinzu est un groupe de rock qui se forme à Bruxelles, en 1999 autour de John Stargasm, John David Israël de son vrai nom.
Celui-ci, un homme d'affaires, mais également et surtout un artiste, ayant eu l'idée de créer son propre groupe et de produire sa propre musique.
Ainsi, Mika « Nagazaki » Hasson, un guitariste, bassiste et claviériste, Fabrice George, un batteur, Greg Remy, aussi bassiste que guitariste et Sanderson Poe, un contrebassiste, le rejoignent et ensemble, ils formeront le collectif Ghinzu.
Les premiers pas
Selon l'aveu des membres du groupe même, le nom de Ghinzu est issu de la marque de couteau Ginsu, dont le slogan se résume en une phrase culte « Plus on coupe, plus ils s'aiguisent ».
Un esprit particulier qui reflète parfaitement la musique du collectif. Une fusion de punk et de pop rock, accompagnée de riffs électro délirants qui, sans doute comme les couteaux, tranchent efficacement les oreilles du public.
Une année après sa formation, en 2000, Ghinzu sort son premier album. Intitulé « Electronic jacuzzi », l'opus est produit par le label Dragoon, la maison de disque créée par John Stargasm même.
Le single « Dolly fisher », issu de ce premier album, impressionne singulièrement le public et parvient à faire connaître Ghinzu sur le plateau musical. Une révélation qui permet également à Ghinzu de remplir son calendrier avec plus d'une cinquantaine de concerts internationaux, dont une tournée européenne en 2001 où le groupe pourra imposer, encore une fois, leur identité musicale aux Transmusicales des Rennes.
Au fil de ses représentations sur scène, Ghinzu continue également de faire la promotion de son premier album. Menées par John Stargasm, qui est également un grand homme de communication, les techniques de ventes fonctionnent et l'opus est bien accueilli par le public.
On peut même enregistrer plusieurs milliers d'exemplaires vendus en Belgique.
Un deuxième album
Après plusieurs concerts alternatifs déchaînés, Ghinzu signe avec le label Bang! pour assurer la distribution de ses inspirations en Belgique.
Le succès de « Electronic jacuzzi », que l'on peut toutefois qualifier de « modeste », inspire le groupe à composer de nouvelles chansons. En 2004, Ghinzu sort alors un nouvel opus qu'il baptise « Blow ».
Ce deuxième album, toujours produit par le label Dragoon, comprend douze titres inédits dont « Do you read me », « High voltage queen (the reign of ) », « Sea-side friends », ou encore « The dragster-wave ».
En dehors de la Belgique, où le disque est distribué par le label Bang!, Ghinzu assure minutieusement la distribution de « Blow » dans plusieurs pays. Celle en Scandinavie et en Allemagne fut assurée par V2 et celle en Suisse et en France par Atmosphériques.
100 000 exemplaires furent ainsi vendus, dont plus de 80 000 en France. Ce pays étant singulièrement fasciné par la chanson « Do you read me » et accueille fabuleusement le groupe à l'Olympia de Paris et à l'Élysée Montmartre lors de leurs concerts promotionnels.
Au cours de la même période, Ghinzu décide également de remettre « Electronic jacuzzi » sur le circuit et réédite l'album en 2005.
Quelques titres de l'album « Blow » ne tarderont pas non plus à avoir leur part de succès et vont apparaître sur la bande-son de quelques films dont « Les chevaliers du ciel », ou encore « Taken ».
« Mirror mirror »
Le succès de « Blow » parvient à faire décoller la carrière internationale de Ghinzu qui, désormais, sera invité à se produire lors de plusieurs festivals de grande envergure. Si l'on ne cite que les Eurockéennes de Belfort, les Rock Werchter, ou encore le Paléo Festival.
En même temps, Ghinzu ambitionne de redonner un nouveau souffle à son succès et projette d'enregistrer un nouvel opus.
L'album, intitulé « Mirror mirror », ne fera pourtant sa sortie que quelques années plus tard, en 2009, étant donné que John Stargasm veut promouvoir un projet particulier. Une collaboration entre le groupe de rock Montevideo, dont il est également le producteur et Ghinzu.
Avec Mika « Nagazaki » Hasson à la basse et Jean Watherlot au chant et à la guitare, la fusion Ghinzu – Montevideo sort le titre « Drunk for the last time ».
Jean Watherlot rejoindra ensuite officiellement Ghinzu, contrairement au batteur Fabrice Georges qui, quant à lui, décide de quitter le collectif et sera remplacé par Tony « Babyface » Poltergeist.
Le 30 mars 2009, « Mirror mirror » parvient à sortir dans les bacs. Sa distribution fut assurée par PIAS en Belgique et par Universal en France.
La Suisse figure également sur la liste des premières cibles du disque, contrairement au reste du monde qui devra attendre encore l'année 2010 pour pouvoir réellement apprécier l'album, avec le titre « Cold love » à l'honneur.