Vous maîtrisez déjà plusieurs langues, et les principaux outils bureautiques et informatiques ? Vous ne savez pas comment faire la différence auprès des recruteurs ? Et si vous passiez la certification Voltaire ? Conçues par le « champion du monde d’orthographe » Bruno Dewaele, les 300 questions qu’elle comporte tendent à valoriser la langue française sur le CV. Règles de grammaire, sémantique, champ lexical, syntaxe, conjugaison : aucun piège de la langue française n’est laissé au hasard. L’inscription se fait en ligne, et vous conduit à un QCM de deux heures trente environ, ainsi qu’à une dictée. Les résultats sont compris entre 0 et 1 000 points.
Une sécurité pour les recruteurs
Il faudra 300 points à un candidat pour obtenir la certitude qu’il est capable de rédiger un texte simple. 500 pour rédiger des textes élaborés. 700 pour rédiger des textes avec une portée stratégique ou légale, ainsi que pour relire et corriger les textes de ses collaborateurs. À partir de 900 points, le candidat est considéré comme expert de la langue. Un seuil minimum recommandé pour les métiers liés aux lettres tels que les correcteurs, les traducteurs, ou les journalistes…
Chaque secteur d’activité possède d’ailleurs son propre seuil, de l’orthographe purement technique à l’orthographe experte, en passant par l’orthographe professionnelle et celle exclusivement dédiée aux affaires. Une classification des niveaux qui ne peut qu’attirer l’œil des recruteurs, et leur assurer une sécurité sur le candidat prétendant au poste. Et pour cause, une enquête du cabinet de recrutement Robert Half dévoile que 8 recruteurs français sur 10 sont « sensibles au niveau d'orthographe des candidats ».
Une compétence supplémentaire qui peut faire la différence
On le sait, la langue de Molière et ses pièges ne sont pas toujours faciles à maîtriser et à anticiper. Mais si elle est irréprochable, elle pourrait bien vous faire décrocher le poste de vos rêves. En effet, deux études récentes rapportent que le niveau d’orthographe des Français serait en chute libre. Pourtant, même si la langue et ses usages évoluent, les règles de grammaire française restent toujours de marbre. Par exemple, parmi les erreurs les plus couramment commises, mettre un « e » au « tout » de l’expression « tout habillée ».
Pour éviter de faire cette faute, le projet Voltaire nous donne une règle bien précise : pour savoir si « tout » prend un « e » devant un adjectif féminin commençant par « h », il faut déterminer si le « h » est aspiré. Un « h » est dit aspiré quand il ne supporte ni liaison ni élision : on ne dit pas « l’honte », mais « la honte ». Ensuite, il faut appliquer la règle suivante : « tout » placé devant un adjectif féminin commençant par un « h » aspiré prend un « e ». Sinon, il reste invariable. Et c’est avec ce genre subtilités que les correcteurs orthographiques connaissent leurs limites. C’est alors là que vous pourriez faire la différence avec une véritable compétence, que même les ordinateurs les plus intelligents ne peuvent détenir !
Plus d’informations sur digiSchool : La certification Voltaire : l'orthographe à rude épreuve