C’est le deuxième film Marvel que réalise Nia DaCosta. Après le gros succès de « Captain Marvel », la jeune cinéaste remet le couvert avec « The Marvels », la suite des aventures de la super-héroïne, qui sortira le 8 novembre 2023. Carol Danvers, toujours interprétée par Brie Larson, fera équipe avec Miss Marvel (Iman Vellani) et la capitaine Monica Rambeau (Teyonah Parris) pour sauver l’univers.
Le premier film avait rapporté un peu plus d’un milliard au box-office, pas sûr que la suite relève le défi. La grève à Hollywood n’arrange pas la promotion du film, mais ce n’est pas la seule inquiétude au sujet de cette sortie.
Les bandes-annonces dévoilées n’ont pas particulièrement emballé les fans. L’humour, le scénario et les effets spéciaux ne se sont pas montrés à la hauteur du budget investi.
Le magazine Forbes a révélé que le budget pour le film était de 274 millions de dollars. Une somme affolante quand on sait que les films du « MCU » suscitent moins d'intérêt depuis quelques années. Pari osé donc de la part des producteurs pour ce nouveau long-métrage qui atteint la quatrième place des films les plus chers des studios « Marvel ».
Une réalisatrice effacée
Dans une interview donnée à « Vanity Fair », la réalisatrice Nia DaCosta s’est exprimée sur son implication dans le film, et ce n’est pas très rassurant : « Il y a eu des scènes ou je me suis demandé, ‘’qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Qu’est-ce que ça signifie pour le film’’. Un acteur est censé regarder un truc de dingue dans l’espace, alors qu’il regarde une croix bleue. Il y a eu des jours difficiles où rien ne semblait fonctionner ».
Cette incompréhension du fond vert pour une réalisatrice de science-fiction donne des raisons d’être inquiets, mais elle s’explique par le peu de pouvoir dont elle a disposé pour faire son film. Le président de « Marvel Studios » Kevin Feige aurait eu une emprise très forte sur « The Marvels » : « C’est une production de Kevin Feige, c’est son film. Je crois qu’on vit dans cette réalité, mais j’ai tout de même essayé, tout en sachant que je devrai parfois m’effacer ».
Cette production très onéreuse sera-t-elle un échec ?