En 1997, Leonardo DiCaprio a incarné l’un des rôles les plus fantasmés de l’Histoire du cinéma en incarnant Jack Dawson, le protagoniste masculin de « Titanic » pour lequel Rose vit une idylle brûlante à bord mythique paquebot. Dès sa sortie en salles, le film rencontre un succès historique et place l’acteur de 23 ans dans la catégorie des sex-symbol. Pourtant, la star américaine n’a pas très bien vécu cette époque.
Une image mal vécue par l’acteur
« Au début, j'ai détesté la manière dont j'ai été catapulté comme simple ‘belle gueule’, comme si cela était tout ce qu'on attendait de moi... », a-t-il confié dans une interview dédiée à The Fan Carpet. Avec le sentiment d’être félicité pour son charisme plutôt que sa performance d’acteur, Leo s’est questionné sur son envie de poursuivre sa carrière dans le 7ème art. Véritable idole de toute une génération, Leonardo DiCaprio se retrouve placardé dans les chambres de tous les fans du bateau naufragé, inspire la coupe de cheveux des jeunes hommes et devient la coqueluche des paparazzi.
Un succès que l’oscarisé garde en mémoire avec une pointe d'amertume. « Cela m'a presque poussé à arrêter le cinéma pendant un temps parce que toute l'attention que j'ai reçue m'empêchait de mener ma carrière comme je le voulais [...] Je ne voulais pas faire de films romantiques ou quoi que ce soit d'autre qui ne ferait que se servir de mon image ou de mon physique. », a-t-il ajouté.
La consécration
Alors comment a-t-il réussi à se défaire de cette image qu’il n’aimait pas ? Bien que James Cameron ait permis à Leonardo DiCaprio de devenir une star hollywoodienne incontournable, l’acteur racontera plus tard qu’il a commencé à se sentir artiste le jour où il a travaillé avec le réalisateur Martin Scorsese. La consécration arrivera en 2015, lorsque l'acteur décroche l’Oscar du Meilleur acteur pour The Revenant, une œuvre dans laquelle Leo incarne un trappeur à la longue barbe et vêtu d’une peau de bête, loin des codes de beauté qu'il cherchait à fuir 15 ans plus tôt. Dans un environnement hostile, l’acteur va se montrer cru, animal et surtout bluffant aux yeux de la critique. Aujorud'hui l'un des rôles phares de sa filmographie étoffé que diversifé aux cotés de « Gangs of New York », « Arrête-moi si tu peux », « Aviator », « J. Edgar », « Le loup de Wall Street » ou encore « Once Upon a Time… in Hollywood ».