Wati B est un collectif dont le label a été fondé en 1999 par Dawala. Il regroupe de nombreux artistes au succès fulgurant, dont Maître Gims et la Sexion d’Assaut.
En 2013, les artistes du label Wati B se sont réunis pour sortir un album intitulé « Les Chroniques du Wati Boss ». Une expérience qu’ils renouvellent en 2014, cette fois avec des artistes internationaux.
Le Wati B a été imaginé par le producteur Dawala, que l’on surnomme Wati Boss. Plus qu’un label, il souhaite offrir une plateforme aux artistes de musiques urbaines. Le choix du nom de ce collectif n’est pas dû au hasard puisqu’il vient de « waatibé » qui signifie en bambara, un dialecte du Mali, « tout le temps ». Et Dawala compte bien être tout le temps présent pour ses artistes comme sur les ondes.
Les premières productions
En 1999, Dawala se lance et fonde le label Wati B. En 2000 sort « Les points sur les I » d’Intouchable, un groupe de rap composé entre autres de Dry. En 2001 apparaît ensuite une première mixtape, « Pur Son Ghetto (PSG) vol 1 ». Dawala produit également un titre de Tonton David, « La Gagne ».
En 2003, Wati B dévoile le second volume de sa mixtape « Pur Son Ghetto ». Nombreux sont les artistes urbains à y participer, qu’ils soient novices ou confirmés, connus ou inconnus du grand public. Disiz La Peste, Pit Baccardi, Rohff, Rim-K du 113 ou encore Mec 2 Rue, S. Kadrille, Popa et Manu Key offrent leur flow pour ce deuxième volet.
La Sexion d’Assaut
De plus en plus d’artistes rejoignent le collectif Wati B, qui n’hésite pas à miser sur la Sexion d’Assaut. C’est en 2005 que tout se passe. Dry, d’Intouchable, enregistre un duo avec Maître Gims de la Sexion d’Assaut. La rencontre se fait naturellement et le collectif vient agrandir la famille Wati B sous l’aile de Wati Boss.
Avec le succès commercial de la Sexion d’Assaut, Wati B passe de label indépendant à moteur incontournable non seulement de la musique urbaine mais aussi des charts nationaux que ses divers projets trustent allègrement.
Une ligne de vêtements
Le collectif Wati B ne fait pas que nourrir les oreilles de son public. Il s’agit également d’une marque de vêtements plébiscitée autant par les anonymes que les stars. Distribuée en France et en Afrique, le label a inauguré sa première boutique à Paris en 2011, à Châtelet, au 29 rue de la Ferronerie. En 2014, c’est à Marseille qu’un nouveau magasin ouvre ses portes.
Le succès ne s’arrête pas là, puisque Wati B habille aussi les clubs de sport, comme l’équipe de basket de Nanterre et le club de foot de Montpellier, le Montpellier Hérault Sport Club. Il existe aussi un partenariat avec la chaîne sportive du câble BeIn Sport, mais aussi Clairefontaine, où s’entraînent les Bleus de l’équipe de France de foot.
A l’international
Si le Wati B a fondé une belle famille musicale en France, il veut repousser les frontières. En 2013, Wati B sort « Les Chroniques du Wati Boss » auxquelles tous les artistes de la Wati B participent. De la Sexion d’Assaut, à Lynda en passant par The Shin Sekaï, pas un ne manque à l’appel.
Toujours prêt à aller plus loin, le collectif Wati B prévoit d’agrandir la famille en 2014 avec un second volet des « Chroniques du Wati Boss ». Cette fois, le projet aura une ampleur internationale, puisqu’il s’agira de collaborations entre artistes français et étrangers. « Les artistes feront des duos avec des Américains. On ne s’arrête jamais », a confié dans MetroNews Dawala, le Wati Boss.