Il est de ces rappeurs qui forcent le respect.
Bien plus qu'un rappeur, Oxmo Puccino a su développer sa plume pour délivrer des textes imagés, dénonçant la violence et les absurdités de la rue.
MaisOxmo, en vrai parolier, n'hésite pas à reprendre par exemple "Cyrano de Bergerac".
Des débuts remarqués
De son vrai nom Abdoulaye Diarra, Oxmo arrive à Paris à un an et s'installe dans le 19e arrondissement de Paris.
Il commence à rapper en 1995. Après ses débuts au sein de Time Bomb (avec les X-Men, Lunatic, Hifi etc.), Oxmo se lance en solo et, touché par la violence de son quartier, la dénonce en employant métaphores et phrases chocs avec une poésie encore inégalée.
Un de ses morceaux phares est "Pucc Fiction", apparaissant dans la BO de "Sheitan", réalisé en collaboration avec Booba et paru pour la première fois sur la compilation anthologique "L 432".
Sortie de son premier album
Suivra son premier album, "Opéra Puccino", en 1998 puis "L'amour est mort" en 2001 et "Cactus de Sibérie" en 2004. Cet oiseau rare s'est affranchi des codes et des clichés rapologiques avec son dernier opus.
"Lipopette Bar", sorti chez Blue Note (label de jazz), signe sa collaboration avec The Jazzbastards - grands jazzmen - et narre les aventures de personnages comme Billie, Kali, Black Popaye. Partageant ce nouveau concept, le rappeur et ses musiciens sont en parfaite "oxmose" sur scène.