La trentaine toute fraîche, Nadia Ali fait partie des valeurs sûres de l’univers house-techno du moment, les titres comme «Love story» ou «Fantasy» en sont la meilleure preuve.
De Tripoli à New-York, la ville de tous les possibles
L’étoile de la toute belle Nadia Ali scintille pour la première fois dans le firmament de la capitale lybienne le 1er août 1980. C’est effectivement à Tripoli que cette fille de parents pakistanais voit le jour.
Elle ne passe que très peu de temps dans cet endroit car le destin lui donne rendez-vous ailleurs. En l’occurrence, c’est dans le quartier new-yorkais du Queens que Nadia Ali, naturalisée Américaine, se trouve à l’heure de l’adolescence et des rêves d’avenir.
Elle y voit défiler ses jeunes années entre de sensuelles notes indiennes et un mélange de rock alternatif, house et hip hop. Dès 1996, alors âgée de 16 ans, l’adolescente titille ses propres fibres créatrices en écrivant des textes de chansons.
Inscrite comme il se doit à l’université, Nadia Ali prend un emploi de secrétaire dans le cercle très huppé des bureaux Versace à New York. C’est ici que le déclic se produit quand un collègue la présente à un certain Markus Moser.
Producteur de profession, celui-ci était justement à la recherche de la voix féminine qui boosterait la branche musique dance de son entreprise. Nadia Ali lui chante un morceau de Fleetwood Mac intitulé fort à propos «Dreams».
Ne pouvant être que convaincu par la tonalité déjà bien maîtrisée de sa voix, le producteur la prend sous ses ailes et la convainc définitivement qu’elle est faite pour la musique.
iiO et la découverte du milieu
Une collaboration est très rapidement signée entre Nadia Ali et son mentor. Celle-ci devait notamment contribuer à porter les ambitions d’un groupe en création.
D’abord baptisée Vaiio, cette formation portera finalement le nom tout simple de iiO pour éviter d’éventuels soucis avec le détenteur d’une marque de même résonance. Au sein de iiO, Nadia Ali était spécifiquement affectée à l’écriture des textes et de la musique.
Les titres se bousculaient dans la tête de la jeune compositrice dont «At the end» ou encore «Kiss you». C’est surtout avec le single sorti en 2001 intitulé «Rapture» que la renommée du groupe connaît un bond.
Le titre sera très souvent remixé par la suite. «Poetica» le premier album est disponible dans les bacs en 2005. Diffusé sous le label Made Records, l’opus manie savamment les genres electronic, dance et trance.
Outre les singles déjà connus, les titres comme «Tantric» ou «Chastity» initient les oreilles du public à des sons authentiques qui ne manquent pas de créer la surprise.
Nadia Ali en solo
Le succès de la collaboration n’inspire pas moins l’idée d’un parcours solo à Nadia Ali. L’auteur-compositeur quitte le groupe pour écrire des titres rien que pour elle en 2005.
Nadia Ali part dans de multiples tournées qui la font croiser nombre de personnes avec qui elle collabore de manière fructueuse. Armin van Buuren, producteur et DJ néerlandais réputé travaille avec elle sur le single «Who is watching».
Elle rencontre également l’auteur-compositeur Rosko avec qui elle écrit «Something to lose» toujours en 2006. Mais il a fallu près de quatre ans à Nadia Ali pour mûrir son premier album solo «Embers».
En 2008, le titre «Crash and burn» enflamme d’emblée les dancefloors des clubs les plus huppés, atteignant rapidement les meilleures places dans les classements du Billboard.
«Love story» livré en février 2009 enregistre un succès tout aussi phénoménal mais l’opus se fait encore un peu désirer. Il voit enfin le jour en septembre 2009.
C’est sous le propre label de Nadia Ali, Smile in Bed Records que le bijou est commercialisé. Après ce premier bébé, la chanteuse poursuit sa carrière avec les mêmes déterminations et spontanéités de ses débuts.
Ses compilations dénommées «Queens of club trilogy» apparaissent en 2010 comme un projet audacieux qui prouve le talent unique d’une chanteuse qui sait se démarquer comme personne.