Kataleya, chanteuse aux racines brésiliennes, se faiit connaitre du public français avec le titre «J’en peux plus» .
Des plages de Rio aux alpages suisses
Kataleya naît le 5 octobre 1990 à Rio de Janeiro d’un père suisse et d’une mère brésilienne. Si elle passe ses premières années à goûter au soleil de la Cidade Maravilhosa, sa famille décide de s’installer en Suisse alors qu’elle n’est âgée que de quatre ans. Mais la future chanteuse n’oubliera jamais ses racines brésilienne lorsqu’il s’agira plus tard d’affirmer son style.
«De mère Brésilienne et de père Suisse avec des mélanges Français, Afro et indigènes, j’aime dire que je suis une salade de fruit!» a même déclaré Kataleya alors qu’on lui demandait de se résumer en une phrase.
Un talent précoce
Très vite, la jeune fille montre un talent précoce pour la danse, le chant et même le théâtre. Déjà, elle se sent appelée par la scène. Si ses parents n’ont aucun lien avec le monde artistique, ils soutiendront leur fille afin qu’elle réalise ses rêves. Son père lui permet d’enregistrer ses premiers titres alors qu’elle a seulement 11 ans.
Confiante, Kataleya envoie son disque à Little Dreams, une fondation crée par Phil Collins et sa compagne, Orianne, afin d’aider les jeunes talents à percer. La chanteuse est alors sélectionnée pour faire partie d’un groupe constitué d’artiste en herbe comme elle. En parallèle, elle est choisie pour enregistrer des chœurs pour des artistes français, tels que Sefyu ou Alizée. Sept ans plus tard et des centaines de concerts au compteur, Kataleya est prête à voler de ses propres ailes.
Le tour du monde
A 18 ans, Kataleya signe avec le label Klassizik auquel elle est restée fidèle. Malheureusement, il faudra encore attendre plusieurs années avant que le public francophone puisse profiter des rythmes so caliente de la chanteuse qui a pourtant toujours affectionné la langue française.
Kataleya signe d’abord des titres en portugais qui vont vite rencontrer un succès international, mais en terres lusophones. D’emblée, c’est le carton plein avec «Amor não é complicado», méga hit sorti en 2011 dans des pays tels que l’Angola, le Mozambique et bien sûr le Portugal.
Single après single, l’artiste trouve son style, perfectionne sa voix, ses chorégraphies et son image. Il est alors temps de retrouver sa langue première langue et de conquérir le public français avec ses chansons aux rythmes et aux sonorités métissés.
En février 2018, la France se réchauffe en découvrant Kateleya et son hit «J’en peux plus», titre R’n’B aux tonalités afro-latines inimitables. Fidèle à ses racines cosmopolites, l’artiste décide de tourner le clip dans une ville à son image. Comme Kataleya, Istanbul est à cheval entre deux continent, entre deux mondes.