Juliette Lewis se fait connaître du grand public pour ses rôles au cinéma, notamment dans le film de Martin Scorsese « Les nerfs à vif » en1991 et surtout pour son jeu dans « Tueurs nés » en 1994.
L’actrice décide en 2003 de s’essayer à la musique et devient le leader du groupe Juliette and the Licks.
Juliette Lewis, née en 1973 en Californie. Elle est issue d’une famille de onze enfants. Toute jeune, elle veut suivre les traces de son père, l’acteur Geoffrey Lewis, qui a joué dans de nombreux films de Clint Eastwood. Mais ce dernier n’encourage pas sa fille.
A 14 ans, malgré les retirances de son paternel, et après avoir pris des cours de comédie, Juliette Lewis décroche un rôle dans une sitcom comique « I married Dora », et quitte le lycée.
En 1988, Juliette Lewis intègre la famille du septième art en jouant aux côtés de Kim Basinger et Dan Aykroyd dans le film « J’ai épousé une extraterrestre ».
Juliette Lewis se révèle dans « Tueurs nés »
C’est seulement trois ans plus tard en 1991, que la star se révèle pour son interprétation dans le remake de Martin Scorsese « Les nerfs à vif » dans lequel elle campe une jeune Lolita dont la famille est traquée par un dangereux psychopathe joué par Robert de Niro.
Son jeu lui vaut une nomination aux Golden Globes et aux Oscars dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle ».
Un an plus tard, elle tourne pour Woody Allen dans « Maris et femmes », Juliette Lewis est alors une jeune femme amoureuse d’hommes mûrs.
L’actrice enchaîne avec le film « Kalifornia » dans lequel elle incarne une séductrice déjantée, et donne la réplique à Brad Pitt. De cette rencontre nait une idylle qui se termine en 1993, précipitant un peu plus Juliette Lewis dans des problèmes de drogue.
Mais c’est en 1994 que son nom va entrer dans l’histoire du cinéma lorsqu’elle accepte d’être dirigée par Olivier Stone pour son désormais culte « Tueurs nés ».
Elle incarne, aux côtés de Woody Harrelson, un couple de serial killers. Le film est qualifié d’outrancier. Son extrême violence, l’hystérie, l’agressivité que le public y trouve, créent le scandale et suscitent de vives polémiques marquant toute une génération.
C’est certainement dans son film « Strange days » (1995), de Kathryn Bigelow avec Ralph Fiennes, qu’elle commence à développer son attrait pour la musique. Elle y incarne, en effet, le rôle d'une chanteuse de rock et interprète « Hardly wait », un chanson écrite et composée par PJ Harvey.
Ce titre s’inscrit dans la même veine que la musique qu'elle fera plus tard avec son groupe Juliette and the licks.
Après quelques autres interprétations comme en 1996 dans « Une nuit en enfer », Juliette Lewis se fait quelque peu oublier.
On la retrouve en 2002 en compagnie de Vincent Cassel dans l'adaptation de la bande dessinée « Blueberry ».
Une conversion dans la musique
Passionnée de musique, Juliette Lewis décide en 2003 de se lancer et devient le leader du groupe Juliette and the licks.
Juliette Lewis s’en explique en ces termes : « Pour moi, la musique est une expression créative plus riche que le cinéma. Je n'ai jamais été amoureuse du jeu d'acteur. Certains acteurs se sentent comblés par le jeu, je ne l'ai jamais été. Je me sens bien plus comblée par la musique, un art qui me passionne ».
En mai 2005, le groupe sort un disque, « You're Speaking My Language », qui est suivi d'un second opus, « Four on the Floor » en juin 2007.
L’aventure de Juliette and the licks s’arrête, mais Juliette Lewis décide de poursuivre en solo sa carrière de rock star.
Juliette Lewis revient sur le devant de la scène avec son album, « Terra incognita » en 2009, mais elle n’est pas tout à fait seule puisque la chanteuse collabore avec Omar Rodriguez, leader du groupe Mars Volta.
Juliette Lewis semble désormais avoir fait le choix de se consacrer plus à sa carrière de musicienne que d’actrice.