DJ américain passé maître de la house et de la musique électronique en général, Ian Carey est également un producteur de talents.
Très demandé non seulement aux States mais également un peu partout en Europe, il s'est rendu célèbre grâce à des tubes comme « Get shaky » et « Say what you want ».
Des débuts prometteurs
Ian Carey voit le jour le 13 septembre 1975 dans le Maryland, U.S.A. Véritable enfant de la balle, il baigne dès son plus jeune âge dans le monde de la musique, en grande partie grâce à son père qui était ingénieur du son.
Enfant, Ian Carey accompagne souvent son père lors de ses tournées et se familiarise avec le monde de l'arrangement sonore. Au lycée, il joue de la batterie et fait même partie d'un groupe de musiciens amateurs.
Installé à Baltimore, Maryland, il s'intéressera d'abord au monde du hip hop, s'adonne à l'art du graffiti et côtoie de près plusieurs DJs spécialisés dans ce style de musique, qui le pousseront à se passionner à son tour au Djing.
Il laisse alors tomber ses bombes de peinture et s'achète ses premières platines. D'abord spécialisé dans le hip hop, il découvre plus tard la house et en tombe amoureux, alors qu'il travaille dans un magasin de disques.
Par la suite, il passe tous ses samedis soirs au club Paradox de Baltimore, pour apprécier les mixes des grands DJs tels que Teddy Douglas, DJ Karizma, DJ Spen, Joe Clausell ou encore Tony Humphries.
Décidé à percer en tant que DJ house, Ian Carey achète alors le matériel nécessaire et enregistre avec Jason Papillon son premier titre. Se faisant appeler Soul Providers, Ian Carey et son ami donnent naissance en 1998 au single « Rise ». Ce dernier connaît un énorme succès non seulement aux States mais également en Europe, où il est certifié disque d'or en Angleterre.
Non content de la scène house U.S., Ian Carey déménage en Hollande aux débuts des années 2000. Installé en Europe, il enchaîne les animations de soirées de grande envergure ainsi que les productions de nouvelles chansons, s'ouvrant alors à un plus grand public et se forgeant une notoriété sur la scène house européenne.
La consécration
Partagé entre le studio et les soirées clubs, Ian Carey produit en parallèle un grand nombre de mixes et de tubes à succès, se faisant ainsi un nom dans les charts.
Mettant ses talents de producteur à profit, il collabore avec divers artistes et maisons de productions pour donner naissance à de nombreux projets musicaux, dont le Saturated Soul, en duo avec Eddie Amador.
Reformant le tandem Soul Providers, il remixe les oeuvres de Silverstone, Hardsoul, E-Smoove et King Britt/Ursula Rucker. En parallèle, le duo produit leurs propres oeuvres, dont « Try my love », « Let the sunshine in » et « I don't know ».
En solo, Ian Carey ne compte plus les productions à succès, à l'instar des singles « The power », « Love won't wait » et « Redlight ». Ses productions et remixes sortent souvent sous plusieurs noms de scène différents et divers labels de productions, tels que Defected, AM:PM, Tommy Boy Records, Élan, Hed Kandi et Ministry of Sound.
Ne tenant pas en place, Ian Carey enchaîne les tournées européennes et se produit entre autres en Suisse, en Italie, en Suède, en Finlande, en Angleterre ou encore en Pologne et en Espagne.
C'est à l'occasion de ses fréquents déplacements qu'il collabore avec des labels étrangers tels que Oxyd Records Italy, Slip N Slide Records UK., East West Germany, Houseworks Switzerland ou encore Universal UK et Warner Brothers Germany.
En 2008, Ian Carey se retrouve au summum de sa gloire, grâce au titre « Get shaky », qu'il signe sous le nom de The Ian Carey Project et qui est certifié multi-disque de platine en Australie.
Cette chanson lui vaudra également un MTV Australia Award.
En 2009, il renforce sa popularité grâce à des singles comme « S.O.S » et « Keep on rising ».