Comme son mentor Tiësto, DJ Hardwell vient de Breda, aux Pays-Bas. C'est là que l'artiste s'est épris du piano avant de troquer ses claviers contre des platines et de devenir l'un des DJs les plus réputés en faisant danser les foules aux quatre coins de la planète avec des hits comme «Spaceman», «Encoded», «Cobra», «Zero 76» avec Tiësto, ou encore «Party Till The Daylight» et «Live the Night».
Du classique au numérique
Né le 7 janvier 1988, Robbert van de Corput (de son vrai nom) commence son immersion dans la musique dès l’âge de 8 ans. Après avoir joué du piano durant quelques années, il souhaite remplacer le bel instrument par un clavier qu’il a plus tard relié à son ordinateur. De nouveaux horizons s’offrent alors à lui et il s’intéresse de plus en plus du monde du DJing, en se mettant à la production de beats au tout début de son adolescence.
Passionné et motivé, Robbert deviendra rapidement DJ Hardwell en se faisant remarquer par une maison de disques néerlandaise à tout juste 13 ans. À peine signé, il fera ses armes dans les plus grandes boîtes de nuit des Pays-Bas.
Des compilations de hits
DJ Hardwell impressionne dans les clubs et se lance bientôt dans l’organisation de ses propres soirées, un concept qu’il intitule la «Bubbling Beats Party» et qui s’accompagne de cinq compilations à succès baptisées «Bubbling Beats» remixant des hits taillés pour les pistes de danse. L’idée séduit tant que le maestro hollandais se voit décerner un Dutch Urban Award en avril 2005.
Toujours inspiré par mille et un genres musicaux, il présente ensuite en 2006 la série de mixes «Eclectic Beatz», combinant des morceaux latino et électro. En tout, ce ne sont pas moins de 10 volumes qui verront le jour entre 2006 et 2010.
Une reconnaissance internationale
C’est avec son bootleg «Show Me Love vs. Be» revisitant le titre de Robin S des années 90 et le remix de Steve Angello et Laidback Luke que DJ Hardwell acquiert son statut de star. Le morceau sera l’un des plus populaires dans les clubs en 2009 et lui permettra de démontrer au monde entier ses qualités.
En 2010, il poursuit son ascension en lançant son propre label Revealed Recordings puis décroche son émission radio et podcast, «Hardwell On Air», en mars 2011. Le programme est diffusé dans 25 stations internationales et disponible sur iTunes où il trône régulièrement dans le top 10 Podcasts de plus de 30 pays.
En 2012, ce sont ses remixes de «Where Have You Been» de Rihanna et «Chasing The Sun» de The Wanted qui l’aident à se hisser en pôle position du classement Billboard consacré à la musique électro. La même année, il remporte un franc succès avec son propre titre «Spaceman» et met le feu au célèbre festival Tomorrowland en Belgique. Son set a été visionné à des millions de reprises sur YouTube et n’est qu’une performance parmi de nombreuses autres dates importantes comme l’Ultra Music Festival, Mysteryland ou encore l’Electronic Daisy Carnival.
Une carrière impressionnante à 25 ans
«Je me suis produit dans presque chaque pays de monde cette année», annonçait Hardwell en 2012, alors élu 6ème meilleur DJ de l’année par DJ Mag, puis Meilleure révélation DJ 2012 et Meilleur DJ européen 2013 aux IDMA’s.
Cela n’empêche pas le jeune homme de rester proche de ses fans : frustré de ne pas pouvoir répondre à tous sur Twitter et Facebook, il a décidé de régulièrement filmer des séances de questions-réponses sur YouTube. Une belle manière de remercier ses supporters grâce à qui il peut vivre de sa musique et continuer à sortir de nouvelles compilations, à l’instar de «Revealed volume 4» sortie fin juin.
Le disque comprend notamment les singles «Never Say Goodbye» featuring Bright Lights en collaboration avec le producteur Dyro, des inédits, des mash-ups, mais aussi «Three Triangles (Losing My Religion)», véritable hymne des boîtes de nuit samplant le classique de REM.
Il persiste et signe !
Après une folle année 2012, Harwell doit faire ses preuves en 2013. Et ça marche : sa tournée «Go Hardwell or Go Home» est un succès, tout comme son single, «Apollo».
En mars, son set à l'Ultra Festival de Miami est suivi en direct par 80 000 personnes, un record. Sa performance est reconnue comme la meilleure du festival. L'année suivante, avec 28 millions de vues sur Youtube, sa prestation devient le DJ liveset le plus regardé de tous les temps (il sera battu par David Guetta l'année suivante).
En 2013 et 2014, il est nommé le meilleur DJ du monde par DJ Mag.
«United We Are»
En octobre 2014, il sort le clip du premier single de son album à venir, «Young Again», avec la voix de Chris Jones. Le 3 novembre, il annonce la sortie d'un second hit, «Don't Stop the Madness», cette fois-ci avec des voix de Fatman Scoop. Il se produit ensuite au Madison Square Garden quelques jours plus tard, et c’est la consécration.
Son premier album, «United We Are», sort le 23 janvier 2015. Il contient notamment des collaborations avec Jason Derulo, Tiësto et Mr Probz. Il se classe numéro 2 aux Etats-Unis dans le Billboard électronique, et réalise de très bons scores en Autriche, en Suisse et aux Pays-Bas.
Pas question de s’arrêter
Un an après la sortie de «Young Again», Hardwell livre en octobre 2015 un single inédit. Cette fois, il s’agit de faire la part-belle à son travail avec Jake Reese. Ils livrent ensemble le morceau «Mad World». Il sort sur Revealed Recordings, le label d’Hardwell.
C’est d’ailleurs également ce mois-ci que son deuxième documentaire sort dans les salles hollandaises.
L’année 2016 commence sous le signe de la générosité pour le DJ qui, à l’occasion de son anniversaire en janvier, offre à ses fans la possibilité de télécharger gratuitement son nouveau morceau « Blackout ». Il promet au passage que cette nouvelle année sera pleine de musique !
Une production importante
Hardwell tient sa promesse. Outre «Blackout», il dévoile pas moins de 11 titres pendant l’année 2016. Parmi les plus notables, il y a «Hollywood» avec Afrojack, «Live the Night» avec W&W et Lil Jon mais aussi «No Holding Back» qui figure sur le nouvel album de Craig David. Pendant l’été que Harwell évoque son deuxième album, et en septembre, il lâche le morceau «All That We’re Living For».
Visiblement le DJ n'a pas l'intention de perdre son rythme de croisière, puisqu'il démarre l’année 2017 avec le morceau «Party Till The Daylight». Il dévoile également lors d’un set une nouvelle version de son hit «Spaceman».