Depuis plus de 20 ans, Ferry Corsten fait danser toute la planète sur ses titres trance. En solo ou en équipe, le DJ excelle dans le domaine et se voit régulièrement cité parmi les meilleurs du genre.
L’homme aux mille et un visages
Né le 4 décembre 1973 à Rotterdam, Ferry Corsten commence sa carrière en 1991, avec la production rave « Spirit of Adventure ». Cela marquera le début d’un long parcours musical au cours duquel il changera de nom d’artiste plus d’une trentaine de fois. Certains le connaissent ainsi sous le nom de System F, Moonman, Eon, Albion, Pulp Victim, Ferr ou encore Hole In One. Ce pseudo, adopté à ses 21 ans, est l’un des premiers et c’est sous cet alias qu’il remporte en 1995 De Grote Prijs van Nederland Award, un prix le récompensant de sa contribution à la scène électronique néerlandaise.
Premiers albums
Influencé par la musique de ses collègues allemands, Ferry Corsten se spécialise dès 1996 dans la trance avec des morceaux comme « Don’t Be Afraid » et « Interspace », très bien reçus. Il surfe alors sur la vague de ce succès pour lancer, un an plus tard, le label Tsunami Records, sous lequel sortira « Out Of The Blue », qui fera des ravages aux Pays-Bas en 1998. Le titre lui permettra de décrocher le premier de ses huit disques d’or néerlandais, mais sera également le premier d’une dizaine de hits parvenant à se classer dans le top 40 britannique, un record pour un producteur de trance !
En 2002, « Rock Your Body, Rock » se hissera même à la 11ème place des charts britanniques. Ce single figure sur son premier album studio, « Right Of Way », paru en 2004, auquel succède « L.E.F. » en 2006. Ce dernier est accompagné du lancement de son nouveau label Flashover Recordings et compte des collaborations de légendes des années 80, comme Simon Le Bon de Duran Duran, Howard Jones, mais aussi de Guru, du groupe Gangstarr pionnier du rap East Coast dans les 90’s.
Une musique généreuse et éclectique
Tout au long de sa carrière, le DJ n’hésitera pas à mettre son talent au service d’autres artistes, en aidant par exemple ses compatriotes Tiësto et Armin van Buuren à percer, mais aussi en faisant équipe avec les rappeurs de Public Enemy ou en remixant les hits de Faithless, Moby, William Orbit, The Killers, ou encore U2. Connu et reconnu dans le milieu, il est cité dans le top 100 de DJ Magazine chaque année depuis la création du sondage et a été sacré Meilleur DJ trance à deux reprises aux Ibiza Awards, en 2005 et 2007, suivi d’une troisième plus tard, en 2010.
20 ans de carrière !
Fin 2008, Ferry Corsten dévoile son troisième opus « Twice In A Blue Moon », encore une fois taillé pour les clubs, mais s’inspirant d’événements de sa vie, le producteur étant devenu papa de son premier enfant la même année.
Après de multiples tournées, le fou d’électro fête en 2011 ses deux décennies dans le métier avec la compilation mega-mix « 20 Years of Ferry Corsten », uniquement disponible via une application spécialement créée pour l’occasion. Il devient également ambassadeur du Dutch World Wildlife Fund, association caritative dont il promeut régulièrement les activités au cours de ses événements comme le « Full On Ferry ». Ce show concept est organisé chaque année dans sa ville natale de Rotterdam, mais a également connu des éditions à Ibiza et à Londres.
Jamais à court d’inspiration
Le DJ clôture 2011 en introduisant son prochain projet à travers une série de webisodes sur YouTube, invitant ses fans à découvrir les dessous de ses concerts et de son travail de producteur. Début 2012, il présente ensuite son quatrième album studio, « WKND ». Grâce à celui-ci, il peut une nouvelle fois de voyager dans le monde entier avec sa musique, et même avec sa fille, qui assistera à son premier set en août 2013, un grand moment pour Ferry Corsten !