Née à Neuilly-sur-Seine, France le 7 février 1975, l'auteure-compositrice-interprète franco-britannique Emily Loizeau débute sa carrière sur la scène musicale française en 2001.
Ce sera toutefois, en 2006 qu'elle connaîtra la véritable renommée à travers son fameux album « L'autre bout du monde ».
Pour son talent remarquable, la jeune femme sera couronnée de nombreux prix tout au long de sa carrière marquée par la fraîcheur de sa jeunesse et ses multiples collaborations.
« Folie en tête », premier CD
Élevée dans une famille d'artistes, Emily Loizeau n'était qu'une petite fille de cinq ans quand elle a joué ses premières notes de piano. Plus tard, sa passion pour la musique et le chant l'amènera à intégrer une école de musique classique.
A onze ans, la future chanteuse se laisse volontairement bercer par les mélodies de Franz Schubert, de Jean-Sébastien Bach et de Renaud . Au fil des années, elle se laissera également inspirer par différents artistes comme Nina Simone, Bob Dylan, Randy Newman et Georges Brassens .
Après un petit essai dans le théâtre, la jeune femme se lance enfin dans le métier de chanteuse en 2001 en écrivant « Balthazar », sa première Chanson de rupture.
Mais le coup d'éclat vient en 2004 quand elle signe son premier contrat d'édition et assure la première partie de différents artistes comme Patricia Kaas et Andrew Bird. Lauréate FAIR de l'année, sa carrière démarre pour de bon et son premier CD autoproduit « Folie en tête » est dans les bacs en 2005.
Au mois d'avril, elle est couronnée du prix SACEM au Festival Chorus des Hauts-de-Seine.
En 2006, la chanteuse présente son nouveau chef-d'oeuvre de treize titres « L'autre bout du monde », un succès phénoménal qui la catapulte vers la renommée internationale. La même année, elle reçoit le Prix Bruno Coquatrix de Cabourg décerné à l'occasion des 7èmes Rencontres européennes des artistes.
2007, année riche en événements
Après une grande tournée française tout au long de 2006 pour le lancement de son opus franco-anglais, Emily Loizeau initie une grande tournée internationale en 2007. Elle passera alors en Pologne, au Royaume-Uni, en Amérique Latine, aux États-Unis, au Canada et en Inde aux côtés du violoncelliste Olivier Koundouno et du batteur Cyril Avèque.
La même année, elle offre une réédition de « L'autre bout du monde » sous forme de coffret et se produit au Grand Rex de Paris.
Devenue une vedette de la Chanson française, elle apparaît fréquemment à la télévision en interprétant ses fameuses pièces comme « Je suis jalouse », sans oublier qu'elle remporte également un autre prix attribué par la Fondation Diane & Lucien Barrière baptisé Prix Lucien Barrière Variétés.
Parallèlement à ses exploits en solo, Emily Loizeau développe ses collaborations. Toujours en 2007, elle accompagne Mathias Malzieu de Dionysos dans son album « La Mécanique du cœur » où elle incarne Docteur Madeleine.
Elle chante également « Des moustaches à la Nietzsche » sur l'opus « Parades prénuptiales » du groupe Les Blaireaux. Puis, elle se met en duo avec Renan Luce dans certaines Chanson s comme « Miss Celie's blues » et « While my guitar gently weeps ».
On la voit également en duo avec Franck Monnet et Andrew Bird.
« Pays sauvage », l'album de communion
2008 est marquée par la participation d'Emily Loizeau à la Fête de la Chanson française et sa nomination aux Victoires de la Musique en tant que « Révélation scène de l'année ». La même année, la chanteuse obtient également le Prix Francis Lemarque qu'on lui a remis à la SACEM au mois de juin.
Devenue une auteure-compositrice de renom, elle écrit et compose la BO du film « King Guillaume » de Pierre-François Martin-Laval, sorti en salle en janvier 2009.
Entre temps, elle crée l'album « Pays sauvage » en compagnie de David Herman Düne, Moriarty , Jocelyn West, Olivier Koundouno et Cyril Avèque. Conçu comme une terre de communion et de fertilité, l'opus enregistré entre l'Hexagone et l'île de la Réunion voit la participation de nombreux artistes.
Thomas Fersen y apparaît avec « The Princess and the toad ». Olivia Ruiz, Nina Morato et Jeanne Cher hal y chantent « Femmes à barbe » et Danyel Waro y propose une version maloya de « Dis-moi que tu ne pleure pas ».
Parallèlement à sa grande ouverture, l'album conserve également des traits très personnels de la chanteuse qui y fait part de ses paradis perdus et de son attachement à sa famille.
Parmi les titres, citons « Sisters » et la pièce bouleversante « Pays sauvage » au lyrisme ravageur.