Grand maître du kuduro, le chanteur d'origine angolaise Costuleta débute sa carrière dans l'univers hip-hop avant de retrouver ses racines angolaises.
Notamment connu pour son titre « Tchiriri » sorti après son arrivée à Lisbonne, le jeune artiste lance en 2009 son opus « Kuduro connection ».
Du hip-hop vers les racines africaines
Originaire de Luanda, Angola, Costuleta a été bercé dans la musique sud-ouest africaine. A l'ombre de ses quatre ans, le petit garçon subit un grave accident de voiture lui enlevant l'usage d'une jambe.
Après six années de soins dans son pays natal, il s'embarque pour l'Allemagne à l'âge de dix ans pour un traitement médical. Retrouvant ses forces et inspiré par les tendances musicales de son adolescence, le jeune artiste lance sa carrière musicale à son douzième printemps en faisant du hip-hop.
Seulement, le jeune débutant a du mal à trouver le chemin du succès. Il cherche tous les moyens pour s'imposer dans ce style mais la clé de la victoire reste loin, mais alors très loin de sa portée.
Costuleta décide alors de retourner à ses racines africaines et angolaises et fait du kuduro son véritable fer de lance.
La consécration dans le kuduro
Juste trois ans après son premier essai dans le style kuduro, Costuleta est déjà reconnu comme un grand danseur de ce rythme syncopé aux influences variées et empreint de hip-hop, de rap et de funk.
Devenu l'illustre danseur de Tony Amado surnommé le « Roi du kuduro » vers la fin des années 1990, le jeune homme trouve dans cette première musique électronique africaine son moyen d'expression favori.
Ainsi avec l'effervescence de cette fusion de samba et de house music surgie dans les bas quartiers de la capitale angolaise, il décide de se consacrer pour de bon à ce style.
Mais voulant lancer une carrière internationale, le jeune Costuleta choisit de quitter son pays natal pour partir à l'assaut du Portugal à l’ombre de ses 19 ans.
« Tchiriri », le premier single kuduro
Arrivé au Portugal, Costuleta s'installe à Lisbonne où il côtoie les amateurs de kuduro dans les temples de la dance music.
Affinant son style, le jeune artiste commence à chanter ses premières notes de kuduro et enregistre ses premiers morceaux. Peu de temps après, son premier single au titre jovial « Tchiriri » est dans les bacs.
Très apprécié pour son rythme et son énergie, ce premier essai a connu un large succès non seulement au Portugal mais également dans nombreux pays européens, au Brésil, au Cap-vert et bien sûr en Angola.
Encouragé par ce premier exploit, le chanteur poursuit dans la même direction et enchaîne avec un deuxième titre 100% kuduro en 2004. L'année d'après, il propose son troisième opus « Os kuduros da banda » qui fait également un gros carton.
En 2009, on retrouve Costuleta dans l'album « Kuduro connection ».