Le football avant la musique
De son véritable patronyme Humberto Ceballos Boza, Boza naît à Panama City, en plein cœur de l’été, le 25 juillet 1997. Comme une majorité de petits garçons à son âge, Boza se passionne d’abord pour le football. À l’instar de ses compagnons de jeu ou d’un certain Maluma, il rêve d’un destin à la Neymar ou à la Ronaldo avec une carrière de footballeur professionnel. Dans une interview accordée à La Teja, le Panaméen déclare d’ailleurs que "le chant n’était pas quelque chose qui faisait partie de ses projets". Pour diverses raisons, Boza ne parvient toutefois pas à se lancer dans une carrière de footballeur pro. Résigné, il choisit l’univers de la musique sans se douter qu’il est alors à l’aube d’une carrière internationale.
Les amis pour débuter dans la musique
Le début d’une carrière musicale peut prendre des formes diverses selon les individus. Il y a ceux qui ont le déclic très jeunes, d’autres qui s’isolent dans leur chambre pour poster des reprises sur YouTube, ou encore d’autres qui décident de miser sur les télécrochets. Boza, lui, a pu compter sur le soutien de ses amis pour se convaincre de se lancer dans la musique. Habitué à discuter avec ses amis dans la rue, Boza s’autorise parfois à chanter en leur compagnie. Surpris par le talent vocal de celui qu’ils imaginaient devenir footballeur, ses amis prennent contact avec un producteur de musique. La rencontre entre les deux protagonistes est organisée et Boza peut officiellement commencer sa carrière de chanteur.
Le premier hit en Amérique centrale
À 17 ans, Boza enregistre et commercialise son premier single intitulé "Canelas". Mais c’est avec un autre titre qu’il parvient à booster sa notoriété. Au Panama et dans une partie de l’Amérique centrale, la chanson "Bandelora" rencontre un véritable succès. Avec "Bandelora", Boza acquiert une visibilité nationale. Très vite, il s’impose parmi la nouvelle génération de chanteurs panaméens désireux de révolutionner la musique dans leur pays d’origine, non sans devoir surmonter quelques difficultés. Au Panama, les artistes des générations précédentes acceptent assez difficilement l’arrivée de cette nouvelle génération. En dépit des critiques formulées sur son titre, Boza parvient à séduire une bonne partie de la population locale.
Un mélange des genres
Depuis qu’il s’est lancé dans la musique, Boza prend soin de mélanger les styles musicaux. La plupart de ses chansons résultent ainsi d’un mélange entre dancehall, reggae et musique urbaine. Quelques mois après la sortie de ses premiers titres, Boza attire l’attention d’autres producteurs de musique séduits par ce nouveau genre musical. Après avoir collaboré avec la société Panama Music, Boza paraphe en 2019 un contrat avec Sony Music Amérique centrale et Caraïbes. Une étape importante pour passer de la notoriété panaméenne à la notoriété internationale.
Premier hit international
L’année suivante, en 2020, Boza bascule officiellement dans la catégorie des nouveaux chanteurs internationaux. Avec son hit "Hecha Pa’ Mi", le Panaméen s’inscrit parmi les plus belles révélations de la fin d’année. Au Chili, en Espagne, en Amérique centrale et dans les Caraïbes, une déferlante "Hecha Pa’ Mi" s’empare des habitants. Sur les plateformes d’écoute de musique en ligne, le succès est tout aussi important. En quelques semaines, "Hecha Pa’ Mi" dépasse le seuil du million d’écoutes sur Spotify. Sur YouTube, le clip de "Hecha Pa’ Mi" accumule lui aussi les millions de vues. Au printemps 2021, Boza, qui ne compte "que" 516 000 abonnés sur sa chaîne YouTube, enregistre déjà plus de 48 millions de vues pour ce seul hit !
Une visibilité boostée par TikTok
C’est devenu un classique pour beaucoup d’artistes comme Drake ou Doja Cat. Avec un challenge TikTok, Boza booste encore un peu plus sa visibilité sur les réseaux sociaux et à travers le monde. Résultat, il intègre rapidement le top 20 des meilleurs singles dans un très grand nombre de pays, aussi bien en Amérique centrale qu’à l’autre extrémité du globe terrestre.
Un premier album
Grâce au succès de "Hecha Pa’ Mi", Boza peut sereinement assurer la promotion de son premier album. Quelques semaines avant la commercialisation en single de "Hecha Pa’Mi", le Panaméen avait en effet dévoilé son premier opus. Intitulé "Mas negro que rojo", le premier album de Boza est à l’image du chanteur : un mélange des styles musicaux, de la bonne humeur et du soleil dans la voix pour donner à tous l’envie de danser.
