Afrojack est une des plus grandes stars des platines actuellement. Le 19 mai, le DJ hollandais – Nick van de Wall, de son vrai nom – sortira son nouvel album, « Forget the World ». En plus d’avoir fait appel à Wiz Khalifa et Sting sur deux morceaux de l’album, l’artiste veut se montrer pionnier en étant le premier à promouvoir son album sur Snapchat. Après en avoir révélé la pochette aujourd’hui, il postera petit à petit des extraits de 10 secondes des morceaux de son nouvel opus.
« En gros, ça me permet de colporter les informations à tout le monde, pour un temps donné, pour que ça ne finisse pas par fuiter en ligne, a-t-il expliqué à Rolling Stone. Ça s’adresse directement aux fans ; ça se passe entre eux et moi. » Il s’agit d’un bon coup de pub pour le réseau social, mais pas un calcul pour autant, Afrojack utilisant régulièrement le site pour correspondre avec son public. « Je réponds aux fans de temps à autre, et je reçois beaucoup de messages. C’est un peu l’équivalent actuel du courrier de fans ; sauf que maintenant, ça passe par Snapchat, analyse-t-il. Plein de monde me dit ”J’adore ce que tu fais”, ou ”J’adore ce morceau”. Ils m’envoient des vidéos, comme ce mec et son pote qui pètent un câble en écoutant un morceau. C’est cool à voir de temps en temps. »
La danse des canards
Bien qu’il soit adepte des réseaux sociaux, Afrojack reconnaît qu’ils lui posent parfois quelques problèmes. Il n’est pas forcément prêt à assumer certains vices que Facebook le forcerait à exposer au monde. « Quand vous êtes sur Facebook, et que vous aimez les canard en caoutchouc – j’en ai un dans mon jardin – alors vous aimez les canards en caoutchouc, et vous allez sur Facebook et là vous voyez un groupe qui les aime. Alors vous cliquez ”Like”, et ça apparaît sur votre mur, a-t-il raconté. Mais peut-être que certains de vos amis méprisent les canards en caoutchouc, alors ils vous vous dire, ”Pourquoi tu aimes les canards en caoutchouc, mec ? C’est minable, t’es minable.” »
Néanmoins, Afrojack est convaincu qu’il ne faut avoir honte de rien, un appel à la liberté qui traversera son nouvel album. «Le message que je veux faire passer dans l’album, c’est de rappeler à tout le monde que ça ne devrait pas se passer comme ça, a-t-il confié. Je me souviens, quand j’ai commencé à faire de la musique, tout le monde m’a regardé comme si j’étais un pu***n d’idiot. [J’étais nul à l’école], mais je faisais de la musique en rentrant, et ça me donnait l’impression d’être libre. Ça me rendait heureux. Je crois que la liberté est très importante et les gens devraient se souvenir qu’on peut la créer soi-même. » Rendez-vous en mai pour se laisser porter par le nouvel élan de liberté d’Afrojack.
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