Un personnage mystérieux, Ida, semblant sortir du jeu Journey. Des décors qui jouent avec les perspectives rappelant ainsi FEZ ou Echochrome. Monument Valley partait déjà avec de bonnes bases en faisant référence à quelques uns des plus beaux jeux indépendants de ces dernières années mais ce jeu va bien plus loin et réussit l’exploit de devenir en quelques jours à peine, lui même, une référence.
Comme Echochrome (PS3/PSP), Monument Valley s’inspire du travail de M. C. Escher cet artiste Néerlandais connu pour ses figures géométriques impossibles... qu'il va falloir traverser en modifiant les perspectives afin d’ouvrir le chemin à la petite princesse Ida.
Au delà des superbes graphismes inspirés des architectures du monde entier et de sa bande son envoutante, Monument Valley séduit par l’ingéniosité de ses niveaux dont les perspectives deviennent de plus en plus difficiles à lire et pourtant toujours parfaitement logiques. Le level design de ce titre est l’un des plus aboutis du genre.
Mais il serait regrettable d’inscrire Monument Valley comme un simple puzzle game car ce voyage se révèle étonnamment très émouvant. Je n’aurais jamais cru que des formes géométriques puissent procurer de telles émotions… En jouant au casque, idéalement sur tablette, on plonge dans cette Monument Valley en espérant ne jamais en sortir.
Malheureusement la vallée n’est pas très grande et seuls dix niveaux vous séparent de la (très belle) fin. Mais que ceci ne vous empêche pas de débourser les 3,59 € demandés sur iTunes (en attendant la version Android qui arrive bientôt) car Monument Valley est déjà un monument du jeu vidéo, et pas seulement mobile.
Un level design exemplaire
Graphismes magnifiques
Bande son envoutante
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Court