Recrutement par entretien vidéo, de quoi s’agit-il ?
Dans un monde où tout doit toujours aller plus vite, l’entretien vidéo séduit de plus en plus les entreprises qui souhaitent recruter. Moderne et efficace, le recrutement par entretien vidéo est une tendance en plein boom. Dans ce nouveau type d’entretien d’embauche, il faut distinguer deux méthodes, l’entretien vidéo live et l’entretien vidéo différé. Un entretien vidéo live ressemble plus à un entretien d’embauche classique. Vous êtes en contact avec un interlocuteur, qui peut être un consultant en recrutement, qui vous pose des questions. Un échange s’installe et cela ressemble assez à un entretien d’embauche classique. L’entretien vidéo différé, forme la plus souvent utilisée, est différent. Vous devez répondre à des questions, écrites ou audio, un délai de 30 secondes de réflexion vous étant octroyé. Un exercice à part entière qu’il convient de bien préparer.
Avantages, inconvénients et pièges de l’entretien vidéo
Pour les entreprises, le recrutement par entretien vidéo permet de gagner du temps, de faire un tri plus rapide des candidats présentant le profil recherché avant un ultime entretien d’embauche en face à face. Pour les candidats, cela évite des déplacements parfois onéreux et cela permet aussi de faire ressortir certaines qualités, notamment l’élocution, qui n’apparaissent pas forcément dans un CV. En revanche, l’entretien vidéo (surtout l’entretien vidéo live) est un peu déshumanisé.
Il faut répondre aux questions posées sans aucun échange. Une formule qui ne laisse pas de place à des échanges parfois constructifs. Le fait de parler à une caméra et non à une personne peut aussi provoquer un blocage et une anxiété perceptible chez certaines personnes. Pour réussir son entretien vidéo, il faut éviter certains pièges. Ne pas laisser apparaître son stress, choisir un lieu adéquat (pas de lit en arrière-plan par exemple), bien se préparer en amont pour ne pas être déstabilisé par les questions et ne pas en rajouter en voulant se transformer en acteur.
