Seth Rogen a eu beaucoup de mal à digérer le piratage des serveurs de Sony. Le nom du comédien était particulièrement cité dans les mails qui ont fuités des serveurs du studio l’année dernière. Certains ont vite fait de conclure que le film L’Interview qui Tue, dans lequel le personnage de Seth Rogen devait aller tuer le dictateur nord coréen Kim Jong-Un, était responsable de cette attaque cyber-terroriste. Aujourd’hui, le comédien a le recul nécessaire pour analyser un peu mieux la situation. « C’est de loin le couac professionnel le plus difficile que j’aie eu à gérer, a-t-il confié à Vanity Fair. J’ai été surpris de voir que dans tous les mails que j’avais écrits et qui sont sortis à cette époque, il n’y avait rien de vraiment gênant. » A l’époque, Seth Rogen et son partenaire, James Franco, avaient évoqué le piratage en disant que leur film avait été déprogrammé en conséquence. D’après eux, la réaction était largement démesurée. « Le fait que j’en parle, c’est vraiment bizarre. On parle d’informations volées, avait-il expliqué à l’époque. Je trouve ça taré que les gens en parlent et que ça ne me dérange pas de parler de mes conneries parce que je m’en fous un peu et ce sont des trucs qu’on m’a volés. A l’échelle du monde, ce n’est pas grand chose, mais c’est du pu**in de vol ! »
Aujourd’hui, Seth Rogen est passé à autre chose. Il sera bientôt à l’affiche d’un nouveau biopic sur Steve Jobs dans lequel il interprète le co-fondateur d’Apple, Steve Wozniak. Il sait néanmoins qu’en s’attaquant à autre chose qu’à la comédie, il s’expose aux critiques. « Je savais que si j’essayais de faire ça, et que ça ne marchait pas, ç’aurait été horrible… Le genre de truc sur lequel les gens aiment bien se faire les crocs, vous voyez ce que je veux dire ? Je suis quelqu’un que les gens aiment bien détester, et moi-même je me serais moqué de moi dans ce contexte. Si je voyais un acteur comme moi faire ce film et être mauvais, je me serais moqué de lui », a confié Seth Rogen.