Sandra Bullock veut pouvoir « parler ouvertement » du racisme, du sexisme et de l’homophobie. La comédienne a un petit Louis de 5 ans, qu’elle a adopté en 2010. Louis est afro-américain et sa maman s’est donnée pour mission de lui faire prendre très tôt conscience du racisme. « Absolument, je veux lui en parler ouvertement, a-t-elle précisé lors d’une conversation avec BET. Il comprend très bien ce que ça veut dire. Il ne comprend pas pourquoi les gens jugent d’autres gens en fonction de la couleur de leur peau, mais il sait qu’ils le font. Il sait aussi que le sexisme et l’homophobie existent. » Sandra Bullock est convaincue qu’en dissimulant ces idées aux enfants, les parents les exposent à un certain danger. Mais elle n’a pas toujours des discussions aussi graves avec son fils, elle veut aussi lui faire prendre conscience que l’humanité peut être bonne. « Je considère qu’il faut en parler très tôt, sinon vous les desservez, a-t-elle expliqué. Je veux qu’il sache que j’ai fait de mon mieux, en tant que mère, pour lui faire prendre conscience de la laideur du monde, mais aussi de sa beauté. »
La semaine dernière, à l’occasion d’une conférence de presse pour le film Our Brand is Crisis, dans lequel elle interprète la stratégiste politique Jane Bodine, elle a confié son point de vue sur le gouvernement actuel et elle a expliqué que son avis était souvent dicté par les choix qui affectaient directement sa famille. « Je veux ce qu’il y a de mieux pour mon pays. Je voudrais que mes droits soient représentés, mais aussi ceux de mon fils – c’est très égoïste, et je pense que tout le monde pense la même chose. Quand on m’a proposé ce film, j’étais en train de me demander qui dans ce pays serait capable de sortir des rangs pour pouvoir aider les autres pour le bien de tous », avait expliqué Sandra Bullock, citée par People Magazine.