En marge de la réalisation du film Mesrine et de sa bande originale, Jean-François Richet a également produit un disque intitulé Mesrine - l'album.
Le projet ? Faire travailler plusieurs artistes de la scène rap française sur un même thème, sur ce gangster revenu à la mode grâce à deux longs métrages largement plébiscités par la critique. Pour être sur de ne pas se planter, il a fait appel à quelques têtes d'affiche réputées comme Kery James, Rohff, ou encore Oxmo Puccino. Avec ceux-là, et d'autres valeurs sûres présentes sur le disque, il y avait peu de chances qu'émerge un navet absolu.
Tous les artistes ont donc tenté avec plus ou moins de réussite et d'originalité de s'approprier le sujet imposé, chacun avec son style, son talent, ses qualités. Mokless du collectif Scred Connexion a ainsi choisi de se mettre dans la peau du célèbre braqueur, de même qu'Akhenaton qui "danse avec la mort au bal des gangsters" dans Sur les lèvres de la peur.
D'autres tournent autour de la question de la criminalité, et Rohff le fait très bien. Dans l'ensemble, le contenu de l'album vaut le coup. La diversité des styles permet aux morceaux de s'enchaîner sans lasser l'auditeur. Il manque peut-être un titre suffisamment percutant pour sortir du lot, mais l'exercice de style est réussi.
Le projet ? Faire travailler plusieurs artistes de la scène rap française sur un même thème, sur ce gangster revenu à la mode grâce à deux longs métrages largement plébiscités par la critique. Pour être sur de ne pas se planter, il a fait appel à quelques têtes d'affiche réputées comme Kery James, Rohff, ou encore Oxmo Puccino. Avec ceux-là, et d'autres valeurs sûres présentes sur le disque, il y avait peu de chances qu'émerge un navet absolu.
Tous les artistes ont donc tenté avec plus ou moins de réussite et d'originalité de s'approprier le sujet imposé, chacun avec son style, son talent, ses qualités. Mokless du collectif Scred Connexion a ainsi choisi de se mettre dans la peau du célèbre braqueur, de même qu'Akhenaton qui "danse avec la mort au bal des gangsters" dans Sur les lèvres de la peur.
D'autres tournent autour de la question de la criminalité, et Rohff le fait très bien. Dans l'ensemble, le contenu de l'album vaut le coup. La diversité des styles permet aux morceaux de s'enchaîner sans lasser l'auditeur. Il manque peut-être un titre suffisamment percutant pour sortir du lot, mais l'exercice de style est réussi.