Elles s’appellent Michel et Augustin, ou encore BlaBlaCar ; des entreprises jeunes et dynamiques. Elles ont adopté l’entrepreneurship comme méthode de travail, et surtout, elles concurrencent les grands groupes comme Lagardère, Total ou Canal +. Tout du moins dans les aspirations des futurs diplômés, à en croire la dernière étude d’Universum qui a interrogé plus de 41 000 étudiants français. Au total, ce sont 132 universités et grandes écoles qui ont participé à dessiner le portrait-robot de l’entreprise idéale.
Des entreprises avec un esprit très « start-up »
Imprégnés par la culture de l’entreprise américaine et la Silicon Valley, les étudiants français veulent travailler dans une ambiance conviviale, premier pilier de l’esprit start-up. En effet, ils sont 55%, commerciaux et ingénieurs confondus, à placer « l’équilibre entre le travail et la vie privée » en tête dans la grille de leurs aspirations professionnelles. 26% veulent aussi avoir un job créatif et porteur d’innovations. Et ce n’est pas par hasard que Google reste l’entreprise qui fait le plus rêver la nouvelle génération de travailleurs. La marque à la pomme, elle, arrive juste derrière, en 5e position, suivie de près par Microsoft qui arrive 6e dans le classement des « ingénieurs ».
De petites structures qui mettent en avant leur potentiel
Sans parler de multinationales, Michel et Augustin (16e) et BlaBlaCar (29e) ont su s’imposer comme une évidence aux yeux des étudiants français pour leur attractivité économique, mais aussi de management. Car si Google reste l’entreprise qui fait le plus rêver les étudiants, commerciaux comme ingénieurs, ce sont dans les plus petites structures que la nouvelle génération pourra le plus s’exprimer, être force de proposition et mener des projets d’envergure le plus rapidement. D’ailleurs, dans le panel d’étudiants interrogés par Universum, ils sont près de 38% à vouloir faire partie des « leaders » ou manager une équipe. Et la tendance n’est pas près de s’essouffler, car selon une autre étude menée par l’Edhec (L’École des hautes études commerciales du Nord) en 2016, seuls 35% des jeunes nés au milieu des années 1990 imaginent encore leur avenir professionnel entre les mains d’un grand groupe, contre 50% en 2014.
Des opportunités à l’international VS des valeurs
Grands groupes ou pas, ce sont les entreprises américaines qui attirent la nouvelle génération par leur portée internationale et les opportunités de déplacement qui en découlent. Ils sont d’ailleurs 41% à vouloir une carrière à l’international. D’un autre côté, les entreprises françaises attirent de plus en plus les étudiants du monde entier. Sur les dix premières entreprises du classement mondial, côté « commerce », six ont leur siège social en France. Mais même mobiles, les jeunes français ne sont pas prêts à accepter n’importe quelle offre. Dans l’ensemble, ils demeurent très attachés aux valeurs et aux engagements citoyens et humanitaires des entreprises, au point d’être 36% à vouloir travailler dans une entreprise engagée ou « dédiée à une cause ».
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