L’apocalypse Zombie a bien eu lieu
La sortie de World War Z coïncide avec celle de Days Gone, autre production post-apocalyptique à l’ambiance similaire. Toutefois, le titre de Saber Interactive n’officie pas dans le domaine de l’open-world, mais plutôt vers une action coopérative et concertée. Il est donc conseillé de disposer d’une équipe d’amis pour que le jeu soit réellement plaisant à découvrir.
À défaut, c’est l’intelligence artificielle qui vous accompagnera dans une campagne solo aux quatre coins du globe. Comme dans le roman où l’état des lieux prenait une tournure mondiale, l’aventure se déroule en quatre actes : New York, Jérusalem, Moscou et Tokyo. Des environnements disparates qui présentent un level design inspiré.
De l’action et encore de l’action dans un univers horrifique
D’emblée, la dimension multijoueur et cet esprit d’entraide rappellent Left 4 Dead. L’immersion face à des hordes de zombies est saisissante. On retrouve aussi les « montagnes » de morts-vivants qui sont en mesure de franchir n’importe quel obstacle. Ce qui accentue le sentiment de stress et de vulnérabilité. Doté d’environnements et d’éléments propres au survival horror, World War Z reste assez fidèle à l’œuvre originelle en matière d’ambiance. On songe notamment aux infectés qui sprintent et se ruent littéralement sur vous. L’action est frénétique, ne laissant que peu de répits au joueur. Sur ce point, le jeu demeure efficace à plus d’un titre.
Un gameplay inspiré pour faire face à l’invasion Z
Pour mener à bien votre aventure, vous disposez de plusieurs personnages, dont les compétences et les aptitudes au combat varient. Le système de progression s’inspire du RPG avec un level-up assez poussé pour améliorer les talents de chacun et changer de classe. Cela vaut autant pour les infirmiers, les fantassins ou encore les exterminateurs. En marge de la campagne solo et de ses nombreux modes de difficulté, cet aspect offre une rejouabilité bienvenue en parallèle des parties online. Quant à l’arsenal, il se révèle exhaustif pour un massacre en règle. Grenades, tourelles, mitrailleuses… Les grands classiques répondent présents à l’appel.
Une incursion notable dans les jeux de zombie ?
Si la finalité reste la même, on regrette néanmoins des objectifs basiques qui manquent de variété. De même, l’intrigue s’avère assez prévisible et s’appuie davantage sur le métrage de Marc Forster que sur le roman de Max Brooks. À sa décharge, celui-ci se présentait comme une rétrospective après la pandémie, à la manière d’un reportage de guerre. Il n’en demeure pas moins qu’on tient là un titre jouissif dont l’approche est parfaitement assumée. Sous forme de jeu de tir en vue objective, World War Z retranscrit l’apocalypse zombie dans toute sa splendeur. Un titre parfaitement représentatif de la lutte désespérée des derniers humains pour leur survie.