Lorsque l'on évoque PlatinumGames, c'est toute la communauté Wii U qui lève les bras vers le ciel, remerciant encore le dieu du Beat Them All de leur avoir offert son meilleur représentant, Bayonetta 2. Alors il va de soi que Transformers Devastation ne joue pas dans la même cour. Il est évident dès les premières secondes de jeu, que le budget comme le temps alloué pour les deux titres n'ont rien à voir. Mais pour toute une génération de joueurs accros au dessin animé des années 80-90, cet épisode Devastation se présente tel un retour dans le passé en DeLorean. Un voyage malheureusement furtif et coûteux puisque le jeu se termine en six à sept heures et Activision en demande le prix fort sur PS4 et One, 50 €. Oui, la nostalgie a un revers assez violent !

Une fois la pilule passée
Techniquement, le jeu a fière allure en images mais fait juste bonne impression à l'écran... par moment. Car le soin apporté aux Transformers n'a pas été le même pour le décor, résumé généralement à un couloir géant entrecoupé d'arènes peu soignées pour affronter les Decepticons. Heureusement, nos yeux sont concentrés sur l'action frénétique, on fait donc rarement attention aux détails. Vous vous en doutez, la partie baston est le point fort du jeu et les habitués prendront leurs marques rapidement. Un coup rapide, un coup fort, une esquive millimétrée pour ralentir le temps (coucou Bayonetta), PlatinumGames a même profité de la licence pour intégrer un coup fatal. Vous pourrez donc transformer votre robot en véhicule pour percuter la cible à la fin d'un combo.
Le véhicule n'est d'ailleurs pas un simple gadget puisque vous devrez souvent vous transformer pour poursuivre un ennemi... dans un long couloir (vous imaginiez le poursuivre dans un décor ouvert ?) ou écraser le sol fragile pour libérer un bonus. Le vrai reproche concerne les moments d'accalmie, lorsque l'on tente de modifier l'arsenal de nos poulains avec une interface assez désagréable. Mais c'est du PlatinumGames et on sait que l'accalmie, c'est pas leur truc !