Le King of Iron Fist Tournament ouvre ses portes après un épisode annexe, Tekken Tag Tournament 2, qui mettait l'accent sur les combats en binôme.
Aujourd'hui, la série revient à la source d'une baston en un contre un et invite plus de trente-cinq convives à la fête dont neuf nouvelles têtes ! C'est ce que l'on appelle faire les choses en grand.
Un cahier chargé
Lors d'une escapade au Japon en 2015, nous avions eu l'occasion d'essayer la bêta du jeu en arcade (c'était la minute « on se la raconte »), et cette version console en est l'adaptation parfaite.
Le constat n'étonne personne vu les limites d'une borne arcade et les capacités d'une PlayStation 4, et certains diront même que Tekken 7 n'impressionne personne techniquement.
Mais si le jeu faiblit sur les animations (n'est pas Virtua Fighter qui veut) et certains visages paraissent peu expressifs, il se rattrape sur la variété des décors et le détail des différentes tenues.
D'ailleurs, cet épisode propose bien évidemment son lot de customisations : coupe de cheveux, jupettes, pantalons, accessoires... vous pourrez relooker vos poulains contre une somme virtuelle récupérée en combattant. Ou en ouvrant les nombreux coffres que l'on vous offre dans un mode annexe.
L'accent sur l'histoire
Mais cette année, Bandai Namco Games renonce à son mode arcade old-school. De ceux que l'on aimait tant dans les années 90 (avec une cinématique de fin pour chaque combattant à débloquer), mais qui font un peu tâche aujourd'hui.
Non, en 2017, et surtout après Injustice 2, on attend du grandiose, de la mise en scène, une vraie histoire, et les fans de Tekken ne vont pas être déçus.
Car à travers une dizaine de chapitres, le jeu va raconter l'histoire de la famille Mishima, et reprendre des scènes cultes des anciens jeux, comme le lâcher de Kazuya en haut d'une falaise. Le tout est évidemment entrecoupé de nombreuses bastons, dont certaines très épiques (celui de fin !) et d'autres beaucoup moins (les vagues redondantes de soldats et autres clones de Jack).
Comme pour Injustice 2, ce mode ajoute quelques chorégraphies endiablées en début ou en fin de match, et parfois en plein milieu pour ajouter un peu de mise en scène. Et le résultat est top !
Même l'incursion d'une célèbre star du clan Street Fighter ne pose aucun problème et rassure quant à un éventuel Tekken vs Street Fighter, dont on attend des nouvelles depuis maintenant sept ans.
À regret, d'autres combattants ont aussi leur petite histoire, mais le traitement est radicalement différent.
Au service du joueur
Bien entendu, Tekken 7 conserve sa baston si accessible à quatre touches (deux pour les poings, deux pour les pieds). Loin du (fabuleux et génial) Virtua Fighter 4 qui nécessitait plusieurs mois d'entraînement pour placer un coup de genou d'Akira, Tekken s'adapte.
Vous pouvez même activer une difficulté inférieure et bénéficier de quelques aides au combat, dont des combos automatiques pour ne pas faiblir face aux trois boss qui vous attendent durant le dernier tiers du mode Histoire.
Et cette année, Tekken 7 ne lésine pas sur le spectaculaire et ajoute des furies et de nouveaux contres.
Ici, c'est une baston sans prise de tête. On y fait s'affronter des combattants dopés au charisme (Lee, Jin, Xiaoyu) et du grand n'importe quoi (Kuma, Yoshimitsu), car il en faut pour tous les goûts. Et toujours avec un souci du détail au niveau des customisations, et si possible du très sexy pour les filles et du très poseur pour les garçons.
D'ailleurs, le jeu propose même une option PSVR qui permet d'observer son combattant sous TOUS les angles (le Japon, ce pays merveilleux). Mais n'achetez pas un casque pour ce jeu, car il s'agit d'un gadget et non d'un vrai mode.
En revanche, vous pouvez craquer pour Tekken 7 car il est sacrément bon !
Et en bonus, retrouvez ci-dessous notre test vidéo !