Alors on arrête tout de suite les puristes, les vieux fans, ceux qui ne jurent que par le mythe DBZ et le respect de ses héros, Xenoverse 2 n'a pas changé de formule. Il s'agit donc toujours d'incarner un policier du temps qui part revivre tous les événements altérés du manga en sauvant ses différentes stars. Bref, si cela vous hérisse le poil qu'un inconnu débarque au beau milieu d'un combat entre Goku et Freezer, ce jeu n'est peut-être pas fait pour vous.
Une bien meilleure base
En revanche, les habitués de l'ancienne formule sont aux anges devant les efforts déployés par le studio pour le rendre plus agréable et plus riche que son ainé. Et cela commence par une ville de départ... qui ressemble enfin à une ville et non un hub cache-misère. Le joueur évolue dans la cité de Conton à pattes ou en véhicules, avant d'y voler librement, et peut faire du shopping, croiser des joueurs, lancer une quête annexe ou parfaire ses techniques avec les différents entraîneurs.
Mais pas trop de risques
Au niveau du contenu, les choses se gâtent un peu. Car il s'agit toujours des mêmes quêtes principales reprenant la chronologie de la série, des missions Expert à débloquer pour mettre vos nerfs à rude épreuve, et d'un florilège de quêtes annexes redondantes. Votre avatar peut apprendre les techniques des héros pour se créer son propre style, et coopérer avec d'autres joueurs mais comme dirait feu le philosophe Claude François, Xenoverse 1 ou 2 « c'est la même chanson ».
Et cette baston ?
Dimps conserve son gameplay à deux touches d'attaque et quelques tactiques avancées pour enrichir son combat. Le rendu est bon et très dynamique (on préfère tout de même la démesure d'une production Cyberconnect), mais la caméra n'arrive toujours pas à gérer les hauteurs ni les murs... et l'IA rend fou lors des missions facultatives en Expert. Rassurez-vous, le jeu adapte son challenge, les novices pourront donc aller jusqu'au générique de fin sans problème.
Du moins s'ils s'en tiennent à deux règles essentielles : atteindre le niveau indiqué sur la mission principale, et avoir toujours quelques capsules régénératrices dans la poche au cas où. L'esprit DBZ est donc bien retranscrit dans l'arène et pour les puristes de l'animé, un combat «amical» permet toujours de sélectionner deux célébrités à la place de notre avatar pour du versus épique. Dommage que Dimps n'ait pas engagé un vrai compositeur, car avec ces sonorités mi-techno, mi-daubestep, nos oreilles sont actuellement en convalescence.