Les amateurs de la scène baston peuvent sourire avec les innombrables sous-chapitres du premier BlazBlue, mais Central Fiction est bien le dernier à paraître avant le non-annoncé mais espéré BlazBlue 2. Ce sera l'occasion idéale pour la Project BB Team de changer enfin de moteur ! En attendant, le jeu est disponible chez nous, sans avoir eu à attendre un an et des serveurs désertés (logique, il s'agit tout simplement de la version japonaise avec une jaquette européenne), et son contenu est colossal.
Les sept mercenaires
Aksys a convié sept nouveaux convives (pour un total de trente-cinq !) dans l'arène représentant la prochaine génération de héros. À l'image de Naoto qui remplacera ce bon vieux Ragna parti en retraite anticipée (mais encore présent cette année). Sur les sept, Es est téléchargeable gratuitement si vous achetez le jeu en ce moment, Mai coûte un peu moins de 7 € (oui, ça pique) et le boss Susanoo est déblocable en terminant le mode Histoire, inutile de l'acheter sur le Store.
Un concentré de modes
La BB Team nous ressort ce bon vieux mode Histoire, qui contrairement à celui de GGXrd REVELATOR, nous réveille entre d'innombrables scènes de blabla avec de la vraie baston. Les modes Arcade (avec embranchements multiples), Versus et Score Attack (contre une IA sous amphét') ne changent pas leurs règles. Et le Grim of Abyss est toujours aussi inutile ! Il s'agit encore une fois de choisir un combattant et le faire grimper de niveau pour affronter des adversaires de plus en plus coriaces.
Pour découvrir un peu de neuf, il faut lorgner du côté du mode Speed Star, un dérivé de Time Attack où les dégâts sur le joueur sont retirés. La règle est simple, vous devez battre un nombre prédéfini de combattants en temps limité. Les coups spéciaux ralentissent la chute, mais le timing demeure serré. On termine avec le sel et la durée de vie d'un jeu de baston, les matchs en ligne ! Malheureusement, la communauté BlazBlue est encore trop discrète (malgré l'option cross-plateform PS3/PS4), il faudra donc faire des concessions et affronter des tueurs, ou inviter des amis curieux pour apprendre. Car même à la fibre, nous avions du mal à assurer des matchs stables avec le Japon. À regret puisque le gros de la communauté y joue avec des salles à plus de 300 joueurs contre... 16 chez nous !
Dans l'arène
Le jeu ne chamboule pas sa base mais on note des changements une fois l'Overdrive activé. Ainsi, en appuyant sur les quatre boutons d'attaque, vous entrez dans un état second durant un temps défini et boostez certains de vos pouvoirs, mais pouvez aussi activer l'Exceed Accel (une nouvelle attaque spéciale) en plein combo. Un petit tour dans le mode Challenge ou les nombreux tutoriaux ne feront donc pas de mal. L'autre nouveauté fera plaisir aux joueurs offensifs puisque en attaquant sans relâche, le jeu vous bascule en mode Active Flow qui accentue tous les dégâts.
BlazBlue centralisé
Toujours aussi beau malgré l'âge de son moteur, ultra complet dans l'arène, avec un roster qui donne le vertige et des modes à foison, Central Fiction devient le concentré de BlazBlue que les groupies attendaient. Il n'a certes pas la popularité de Street Fighter, l'ancienneté d'un KOF, ni la plastique d'un Guilty Gear, mais c'est notre coup de cœur 2D de cette génération ! Et à 40 € la perle (dix de moins sur PS3), il serait peut-être temps de nous rejoindre !