Blackwood Crossing, c'est Firewatch, Everybody's Gone to the Rapture ou The Vanishing of Ethan Carter.
Des jeux d'aventure, aussi appelés « simulateurs de marche », où le joueur n'a pas grand-chose à faire, si ce n'est d'interagir avec le décor pour faire avancer l'histoire.
Il s'agit aussi du tout premier jeu du studio anglais PaperSeven qui signe une aventure très touchante et pleine de magie, mais qui nécessite toutefois quelques efforts pour apprécier l'offre.
Notamment sur le blocage à 30 fps, ces allers-retours maladroits pour répéter les mêmes gestes, et la technique globale qui rappelle plutôt les productions du début des années 2000. On a connu des promenades plus bucoliques mais qu'à cela ne tienne, Blackwood Crossing a ses arguments.

Très brièvement
Ici, il n'y a rien d’ambiguë. Le joueur comprend vite l'histoire, le rôle des deux orphelins (vous jouez Scarlett et suivez son frère Finn), et la part de rêve et de réalité.
En cela, on peut remercier le studio, car ces jeux ont plutôt tendance à nous embrouiller après le générique de fin.
Il y a évidemment quelques puzzles à résoudre (et qui se résument généralement à relier deux choses) mais tout se veut très accessible, très simple, le but n'étant pas de bloquer le joueur mais de le divertir durant deux heures.
Car oui, le jeu est court ! Vous pourrez y revenir pour débloquer les derniers succès / trophées (dont un Platine, les chasseurs sont ravis), mais l'expérience ne dépasse pas les trois heures. Vous comprenez donc pourquoi nous restons aussi évasif sur l'histoire et le contenu du jeu, autant éviter de vous gâcher les quelques surprises.
Au final, et même si nous préférons la proposition et l'esthétique de Firewatch, Blackwood Crossing a un univers intriguant, quelques scènes réussies, et une fin touchante.
C'est la pause idéale entre deux Triple A, et une pause relativement abordable puisqu'elle ne dépasse pas les 16 €. Un regret toutefois, on aurait souhaité découvrir le même jeu mais en réalité virtuelle, car il s'y prêtait parfaitement.