Fin 2015, nous avons décidé de quitter notre zone de confort pour découvrir un genre snobé par la nouvelle génération : le STR ! Cela a débuté par Age of Empires II puis Homeworld, avant de dévier vers un modèle plus action, Dawn of War II. Mais il était impensable de s'intéresser à un tel genre sans jouer au seul STR qui réussit encore en 2016 à fasciner des millions de joueurs à travers le monde. C'est pour cela que nous avons enchaîné les trois campagnes solo et comprenons à présent l'engouement autour du mythe.
Depuis fin 2015, nous avons bouclé une dizaine de STR, mais en terme de dynamique, richesse, solo, il n'y a tout simplement pas mieux que StarCraft II. Alors notre but aujourd'hui n'est évidemment pas d'intéresser les joueurs confirmés, mais de tenter d'expliquer aux néophytes, pourquoi il faut impérativement tenter l'expérience. Le célèbre chef Auguste Gusteau a dit un jour « tout le monde peut cuisiner », grâce à StarCraft II, on sait à présent que « tout le monde peut aimer le STR ».
Trois jeux, une histoire
La première question que l'on se pose en lançant StarCraft II, c'est « par où commencer ? ». L'histoire de Jim Raynor dans Wings of Liberty, aux commandes des Terrans, qui se bat pour sauver la femme qu'il aime, Sarah Kerrigan ? La quête de vengeance de la Reine des Lames dans Heart of the Swarm à la tête des Zergs ? Ou pourquoi ne pas tenter la technologie Protoss dans Legacy of the Void, sorti fin 2015, et qui met en avant le chef charismatique Artanis... très populaire auprès de la communauté Heroes of the Storm ?
« Mais par Wings of Liberty mon capitaine ! ». Et vous continuerez avec Heart of the Swarm et enchaînerez directement par Legacy of the Void pour découvrir le fin mot de l'histoire. Car s'il y a bien une chose sur laquelle StarCraft II fait un travail magistral, c'est la narration. Le joueur est captivé par les événements, le rythme, la mise en scène et les nombreuses cinématiques en images de synthèse. Chaque jeu se suit et ne vous donne pas différentes perspectives d'un même combat à travers les yeux d'un humain, d'un zerg et d'un protoss. Il s'agit d'une épopée fantastique où chaque mission sert l'histoire et chaque extension fait avancer le scénario. Les événements de Legacy of the Void prennent place après ceux de Heart of the Swarm, qui prennent eux-même place après ceux de Wings of Liberty. Alors il n'est pas question d'en préférer un à un autre, mais de faire les trois dans l'ordre et de profiter d'un grand scénario.
Trois jeux, trois styles
L'autre chose qui étonne en faisant les trois campagnes, c'est cette capacité de renouvellement. Lorsque l'on termine Wings of Liberty avec une bonne base de connaissances Terran, il faut tout réapprendre avec Heart of the Swarm. Car les Terrans n'ont rien à voir avec les Zergs, qu'il s'agisse du coût d'une unité, de la manière de les créer, ou d'attaquer. Les humains sont très militaires dans l'approche, ils construisent des tanks, des Titans, ont un soigneur pour épauler l'infanterie de base et des vaisseaux pour transporter les troupes.
Les Zergs quant à eux, se gèrent comme une fourmilière, des insectes. Ils sont faibles mais attaquent massivement en grignotant les défenses adverses. On transforme une larve en ouvrier, que l'on peut ensuite faire évoluer défensivement sous la forme d'un tentacule qui va attaquer le moindre ennemi dans un périmètre. StarCraft II fascine par la richesse de ses trois gameplays et c'est sans doute à la fin de Legacy of the Void, que vous déciderez qui des Terrans, des Zergs ou des Protoss sera votre race principale pour la partie multijoueur.
L'amour sans fin
Car bien évidemment, le but de tout joueur de StarCraft II n'est pas de stagner en solo mais de profiter de ce tutoriel fascinant avant d'attaquer le contenu chronophage : le multijoueur ! Et depuis la sortie de Legacy of the Void, les choses ont bien évolué. Le joueur peut ainsi découvrir en douceur en affrontant des bots ou rejoindre un ami et tenter des missions en coopération. Tout est là pour vous préparer à l'inévitable premier match en ligne.
Et qu'on se le dise, le stress est palpable. Même si le matchmaking assure des matchs de niveau quasi équivalent, quitter son confort solo pour tenter un adversaire humain est une sacrée étape que nous n'avons pas eu le temps de franchir. Mais cela ne saurait tarder, et on vous racontera notre débâcle dans une prochaine CHRONIQUE. Quoiqu'il en soit, Blizzard a engendré un jeu captivant, parfaitement calibré et qui sait s'adapter à chaque joueur. Ne passez surtout pas à côté !