Buzz internet, campagne marketing parfaitement ficelée (mention spéciale à la bande-annonce dédiée à la Saint Valentin), personne n'a pu échapper à la vague médiatique entourant la sortie du film Deadpool. Et même s'il ne fait pas l'unanimité, le monde entier connaît désormais ce personnage pittoresque du paysage Marvel. L'acteur Ryan Reynolds peut retrouver le sourire, lui qui hier encore était affilié à Green Lantern et qui aujourd'hui, porte le nom de Deadpool, car le voici de nouveau bankable et c'est tout ce qui compte. En revanche, parce que Deadpool fascine la planète, beaucoup risquent de lorgner du côté du jeu sorti une première fois le 28 juin 2013 avant d'être remasterisé le 20 novembre 2015 sur PS4 et Xbox One. C'est là où la campagne de prévention NRJ GAMES intervient !

Plus Dead que Pool au jeu d'or
Le jeu vidéo Deadpool a été confié aux studios High Moon, dont les nombreux jeux Transformers (sauf Devastation) n'ont pas laissé les fans indifférents. Malheureusement, quelque chose s'est mal passé durant le développement... c'est ce que l'on se dit une fois le jeu achevé au bout de huit heures de torture physique. Car s'il existait une échelle de Richter capable de calculer le niveau de médiocrité d'un jeu vidéo, Deadpool atteindrait sans doute les 9+ sans sourciller. Entre les caméras atteintes de Parkinson, l'IA inversée des ennemis, les chorégraphies s'achevant dans le décor, les checkpoints déplacés, le graphisme, la redondance des actions, la difficulté bipolaire dès que les ennemis utilisent des armes à feu... on pourrait regrouper l'ensemble du jeu pour créer un guide de «tout ce qu'il ne faut pas faire dans un beat them all» à distribuer dans les écoles de Game Design. High Moon Studios nous a toujours habitué à des adaptations réussies, Deadpool ne leur a malheureusement pas porté chance.
Et pourtant !
Il faut bien lui reconnaître une chose, si la partie jeu vidéo est une petite boutique des erreurs, Deadpool sait captiver le fan à chaque cinématique. Enchaînant sans lassitude ni honte, toutes les blagues salaces de ce héros pas comme les autres. Qu'il s'agisse de s'enfermer aux toilettes pour évacuer le chili de la veille, s'amuser avec une poupée gonflable, réveiller ce pauvre Wolverine à coup de poings, ou se moquer du boss de fin, Deadpool en jeu vidéo est à la hauteur de son personnage de comics.
En fait, si la baston était à la hauteur de son personnage, on tiendrait un Devil May Cry absurde et indispensable. Après, les errances de gameplay n'ont jamais dérangé les groupies de la licence Saint Seiya, vous pouvez donc tenter l'aventure Deadpool... tout en gardant en tête qu'il s'agit d'un (très) mauvais jeu.
