The Elder Scrolls V: Skyrim, des contrées toujours aussi envoûtantes
Incluant le jeu de base et ses trois extensions, The Elder Scrolls V : Skyrim sur Nintendo Switch comprend l’intégralité des quêtes pour une durée de vie qui dépasse la centaine d’heures de jeu. Le gameplay s’adapte aux Joy-Cons et à la reconnaissance de mouvements pour une immersion accrue. La possibilité de basculer en mode portable constitue également un intérêt notable pour arpenter les terres de Bordeciel. À noter, la compatibilité de certains Amiibo pour faciliter l’intégration avec l’univers de Nintendo.
Okami, l’art nippon dans toute sa splendeur
Véritable chef-d’œuvre vidéoludique, Okami a bénéficié de multiples portages. Sur Nintendo Switch, l’œuvre d’Hideki Kamiya utilise les fonctionnalités de l’écran tactile en version portable. Le concept du pinceau céleste se prête particulièrement bien à cette configuration, surtout pour affronter ses ennemis. Pour le reste, le titre de Capcom présente une direction artistique sublime, véritable ode poétique à la mythologie nipponne.
Bayonetta 2, l’action à son paroxysme
Exclusif à la Wii U lors de sa sortie, Bayonetta 2 succède au portage du premier opus sur la Nintendo Switch. Si le florilège d’action peut interpeller quant à la lisibilité des combats, force est de constater que le titre de PlatinumGames demeure toujours aussi fluide et dynamique. Cela vaut autant pour la version salon ou le mode nomade. Par ailleurs, les textures sont plus fines et les décors en arrière-plan gagnent en netteté. Tant au niveau technique que de la maîtrise du gameplay, Bayonetta 2 reste une référence en matière de beat them all.
L.A. Noire, une ambiance digne des plus grands polars
Sorti initialement en 2011, L.A. Noire s’inscrit dans le domaine des GTA-like avec pour contexte le Los Angeles des années 1940. La tonalité mature de cet open-world n’a rien perdu de son intérêt avec son portage sur Nintendo Switch. Là encore, la capacité d’alterner entre jeu de salon et titre portable reste très appréciable. Si l’on remarque une différence de résolution entre la tablette et la télévision, il est dorénavant possible de régler la caméra grâce à la fonction gyroscopique. L’interaction avec les objets et la consultation du carnet de notes s’effectue à partir de l’écran tactile.
Cuphead, vous reprendrez bien une tasse ?
Avec sa direction artistique digne des premiers dessins animés de l’ère cinématographique (Disney, Warner, Tex Avery…), Cuphead est un titre old-school qui détonne. Entre hommage appuyé et originalité du concept, le jeu de Studio MDHR alterne les phases propres au shoot them up et les séquences d’action plus classiques. À certains égards, la progression évoque également les jeux de plates-formes 2D. Proposant un challenge de taille, une durée de vie très honnête et une grande variété dans la succession de ses niveaux, Cuphead se révèle une véritable surprise, bénéficiant d’une bande-son exquise avec de nombreuses connotations de jazz.