Quelques semaines après la sortie du jeu, les serveurs sont enfin en place pour permettre à tous de batailler en ligne. Le but ici est simple, l'équipe de huit joueurs remporte la partie en épuisant les tickets de l'adversaire, à la manière d'un certain Battlefield. Seules les règles varient les situations à travers trois modes de jeu : team deathmatch (Bounty Hunter), capture de territoire (Comm Control) ou un dérivé de la capture de drapeau (Cloak & Dagger), Metal Gear Online ne prend aucun risque et s'inspire des classiques du FPS.
L'originalité, on la retrouve plutôt dans la gestion de son personnage allant de l'esthétique à l'équipement en passant par son style de jeu. Dès le départ, le jeu vous invite d'ailleurs à choisir parmi trois classes de soldat qui déterminent la difficulté d'apprentissage. L'éclaireur se dit idéal pour les débutants, exécuteur pour les joueurs habitués et infiltrateur se réserve aux professionnels du pad. Une fois dans l'arène, vous aurez ensuite accès à différentes tactiques et en débloquerez de nouvelles en gagnant des niveaux.

Une réalité moins glorieuse
Sur le papier, Metal Gear Online a tout pour plaire... à l'écran en revanche, rien ne se passe comme prévu. Entre les chargements interminables, l'hôte qui se déconnecte et le réseau instable comme un paquebot face à un iceberg en pleine tempête, la catastrophe n'est jamais loin. En dépit de nombreux patchs, Metal Gear Online ne parvient pas à créer une réelle stabilité. Pire encore, la communauté ne joue pas forcément le jeu. Car si le but est d'y aller discrètement et d'endormir la cible pour marquer un maximum de points, beaucoup choisissent de foncer tête baissée en tirant partout.
Notre conseil de milieu de semaine, si vous souhaitez vraiment découvrir l'expérience Metal Gear Online telle qu'on l'imaginait tous en bavant devant les trailers, attendez encore un mois ou deux. Le temps aux développeurs de trouver les solutions pour rendre l'expérience jouable et plaisante.