Pour l'anecdote de vieux, Dragon Quest VIII est le premier jeu de la licence à avoir foulé l'Hexagone et cela remonte à l'année 2006 sur PlayStation 2 ! Malheureusement, le public français n'a pas eu de chance au tirage puisque c'était Level-5 (Ni no Kuni 2, Rogue Galaxy) qui s'était chargé exceptionnellement du jeu et non l'équipe talentueuse d'origine.
Un studio loin d'être mauvais, mais dont la particularité était d'exceller sur les graphismes, moins sur le système de jeu. Résultat, Dragon Quest VIII était aussi beau que barbant (beaucoup l'aiment, peu l'ont fini) et n'avait pas le quart du génie de Dragon Quest IV, V ou VI. Mais souriez, son passage sur 3DS a gommé de nombreuses lacunes !

D'hier à aujourd'hui
Le premier atout concerne bien évidemment le format portable puisque l'on peut farmer en-dehors du salon.
De la PlayStation 2 à la 3DS, même si la perte graphique est notable, il n'y a rien d'alarmant, et le tout bouge parfaitement à l'écran. Dommage, le jeu ne propose aucun effet 3D.
Désormais, les ennemis sont visibles sur la carte, ce qui permet d'éviter les combats et de visiter la zone tranquillement. Le jeu propose aussi une sauvegarde rapide ! Vous n'avez plus besoin de retourner à l'église pour enregistrer votre partie, surtout lorsque vous êtes tout au fond d'un donjon. Enfin, chaque niveau gagné recharge intégralement la barre de vie et de mana.
Le jeu introduit aussi deux nouveaux personnages (d'anciens PNJ désormais jouables), des scènes supplémentaires, de nouvelles recettes d'alchimie, deux donjons bonus et des costumes inédits. Ajoutez l'option de prendre des photos amusantes (avec différentes poses des héros) pour les envoyer sur Miiverse et vous obtenez la version tout confort de Dragon Quest VIII !
En vrac
Si vous n'avez jamais entendu parler du jeu, sachez qu'il s'agit d'un RPG intégralement traduit en français et doublé en anglais.
Le scénario part d'une base très simple (au début, vous devez retirer le sortilège qui a transformé le roi en vilain crapaud sur patte et la princesse en jument) et ajoute petit à petit des événements pour renforcer son récit.
Le combat se déroule au tour par tour et l'expérience gagnée permet évidemment de monter de niveau, mais de développer aussi l'efficacité des armes pour chaque héros. C'est de cette manière que vous débloquez de nouvelles techniques de combat.
Le cahier des charges demeure très old-school, mais fait un bien fou sur cette génération qui oublie un peu trop de nous faire voyager ailleurs qu'entre deux stations-service. Vous pouvez donc foncer tête baissée, Dragon Quest VIII a de bien meilleurs arguments aujourd'hui qu'à sa sortie sur PlayStation 2, et la concurrence est moins rude.
Conseil du jour : si vous hésitez entre les deux épisodes 3DS, misez plutôt sur la refonte exceptionnelle de Dragon Quest VII.
