Notez bien la référence à Maître Gims car cela ne se reproduira plus. Bref ! Dead or Alive 5 est un épisode très particulier puisqu'il est sorti sous deux formes. La première date de 2012 et a vu ses serveurs dépérir au moins aussi vite qu'un solo de Battlefield 1. Tandis que la seconde a tenté le tout pour le tout en 2015 avec une double offre (Free to Play ou complète) pour attirer la masse populaire et le public nouvelle génération PS4, Xbox One et PC. La version proposait au départ qu'un seul personnage jouable, la populaire mais lassante Kasumi, avec la possibilité de payer d'autres combattants au compte goutte. Depuis, Koei Tecmo libère de nouvelles offres avec un personnage supplémentaire différent. Dernièrement, il s'agit de Christie et sa mante religieuse revisitée. Bref, aujourd'hui tout va plutôt bien pour le titre de la Team Ninja en dépit d'un démarrage compliqué. Et le studio ne compte pas s'arrêter de sitôt !
Vous n'êtes pas prêt !
Quand on observe Last Round de loin, par curiosité, on ne peut pas s'empêcher de pointer du doigt l'absurdité des Season Pass. Car le jeu en est à son cinquième ! C'est peut-être un détail pour vous, mais à 90 euros en moyenne le pass, ça veut dire beaucoup pour le banquier. Bien évidemment, ces extensions ajoutent les personnages supplémentaires, les décors bonus et plusieurs centaines de vêtements pour la trentaine de combattants. Mais oui, ça paraît impensable pour le commun des mortels.
Mais il ne faut pas voir Dead or Alive comme un cousin de Virtua Fighter ou Tekken, plus un jeu coup de cœur avec un contenu baston. Comme DOA Xtreme 3 l'est pour le volley-ball. Certains y jouent autant pour la beauté de son personnage favori que pour le plaisir d'un versus contre d'autres habitués. La communauté ne dépense pas forcément 450 € pour tout avoir, certains ne se préoccupent que de deux, trois favoris et achètent les costumes à part. Mais en somme, c'est quelque chose que l'on ne peut pas comprendre si l'on considère le jeu vidéo comme un défouloir le soir après une dure journée. Ici, on joue dans une toute autre catégorie de joueurs et dont la plupart sont des inconditionnels du Japon.
Et on en est où ?
Dernièrement, Naotora Li de Samurai Warriors a fait un crochet par les arènes de Dead or Alive 5. Tout comme Mai Shiranui, l'atout charme de Garou Densetsu (Fatal Fury) et The King of Fighters. Toujours dans cette optique « fan service » assumé, le studio a créé de nombreuses collections en l'honneur des mangas Fairy Tail ou L'Attaque des Titans, mais aussi des partenariats avec des éditeurs tel que Gust (la série Atelier, Nights of Azure, etc). Bref, récupérer le jeu aujourd'hui et vérifier les DLC donnent assurément le vertige.
Mais sinon, le combat ?
Si vous ne connaissez pas Dead or Alive 5, sachez qu'il s'agit du meilleur épisode de la série depuis le 2 Hardcore sur PS2 (même si c'est un avis très personnel). Son accessibilité permet à tous les publics de s'adonner aux joies du contre esthétique, le casting rivalise de charisme (Momiji !), et le niveau en ligne varie entre le grand n'importe quoi pour s'entraîner, et le god tiers. Des joueurs que vous ne souhaitez pas croiser car ils lisent parfaitement dans votre jeu et provoquent la faute pour mieux vous punir.
D'ailleurs, oubliez cette légende urbaine selon laquelle DOA n'est pas technique. Car il n'y a qu'à bas niveau que l'on se fait avoir par des contres ou des enchaînements basiques. À regret, le réseau est instable un match sur deux, on évite donc de jouer contre des inconnus qui vivent à l'étranger ou dans une grotte avec un réseau FREE car ils n'ont rien compris. Quoiqu'il en soit, Dead or Alive 5 Last Round est encore aujourd'hui, un excellent choix à ajouter à votre bibliothèque PS4 (moins sur One et fuyez la version PC massacrée volontairement par les développeurs).