Le pirate des Caraïbes
Dans Just Cause 4, vous vous retrouvez une fois encore aux commandes de Rico Rodriguez. Le fameux héros sans scrupule se rend sur l'île de Solis pour contrer les plans d'un certain Oscar Espinosa et de son organisation nommée « La Main Noire ». Sur place, la résistance s'organise pour lutter face à cette menace grandissante et votre héros ne fera pas dans la dentelle pour mettre fin à cette grosse pagaille. Cependant, Rico doit aussi faire face à ses propres fantômes du passé qui resurgissent pour lui mettre des bâtons dans les roues. Un scénario plus sombre que dans Just Cause 3 donc, et surtout ponctué par des cinématiques parfaitement réalisées.
Liberté, verticalité, créativité
Véritable nerf de la guerre de la licence, les développeurs de chez Avalanche Studios offrent toujours plus de liberté dans ce monde ouvert immense. Si une grande diversité de véhicules est mise à disposition, le fameux grappin attaché au bras du protagoniste principal fait bien son retour. En défiant les lois de la physique, vous pouvez vous accrocher n'importe où et surtout vous déplacer à la vitesse de l'éclair en passant par les airs. En quelques secondes, vous pouvez monter dans un hélicoptère, sauter de l'appareil en vol, descendre en parachute et vous agripper ensuite à la paroi d'un bâtiment.
Le jeu nous propose d’avancer à notre guise et de réaliser les missions que l’on souhaite (sachant que l’on peut directement aller au “boss final”, à la manière de Zelda : Breath Of The Wild… mais, on vous prévient, mieux vaut être bien équipé !). La verticalité du gameplay a toujours été une vraie force de la saga et elle se confirme encore une fois avec ce Just Cause 4. Autre gros point positif, il nous invite rapidement à user de notre créativité pour nous défaire de certains ennemis ou tout simplement pour s’éclater avec la remarquable physique du jeu.
Vidéo : Just Cause 4 : 7 minutes de gameplay maison
Un monde vivant et une météo changeante
L'île de Solis est non seulement le théâtre d'une guerre sans merci, mais elle abrite aussi un climat bien capricieux. Ainsi, la grosse nouveauté de cette quatrième itération vient des différents effets météorologiques. Durant les missions ou lors de vos petites escapades, vous pourrez ainsi tomber sur une grosse tornade qui ravage tout sur son passage. Elle peut être un facteur déterminant au bon déroulement d'un assaut.
À vous d'en tirer profit tout en restant assez éloigné pour ne pas être frappé d'une mort certaine. Car oui, la météo a un impact parfois drastique sur les actions qui s'offrent à vous (ex : envoyer vos ennemis dans la tornade ou prioriser la fuite à tout prix). Heureusement, vous pouvez aussi gambader au calme dans les environnements variés de la carte comme une jungle luxuriante, des plages paradisiaques ou des monts enneigés... de vrais panoramas de carte postale en somme. Le cycle jour/nuit renforce lui aussi la crédibilité de ce monde vivant.
Michael Bay n'a qu'à bien se tenir !
Autre marque de fabrique de la licence, c'est bien entendu la possibilité d'exploser tout et n'importe quoi. Au fil de votre aventure, vous devrez libérer chaque région lors de fusillades qui nécessitent souvent de tout faire péter. C'est bien simple, les développeurs ont fait en sorte que la moindre flamme débouche sur des explosions en chaîne dignes des plus beaux feux d'artifice. L'action est dynamique et n'oppose pas la moindre limite au joueur. Un défouloir à ciel ouvert comme vous en aurez rarement vu dans un jeu vidéo.
VERDICT
Vous l’aurez compris, malgré une histoire plus sombre et mature, Just Cause 4 est un agréable TPS (jeu de tir à la troisième personne) qui ne fait pas dans le réalisme exacerbé et qui mise tout sur le plaisir immédiat ainsi que sur une prise en main optimale. S’il n’est pas une révolution par rapport au titre précédent, il récompense davantage notre créativité, lorsque l’on s’amuse avec la physique et les nombreuses possibilités de gameplay, et ravira ceux qui recherchent un jeu d’action explosif en monde ouvert, offrant une grande liberté d’action et de progression.