La première pierre à l’édifice
Avant de devenir le succès que l’on connaît, Gears of War était une démonstration technique de l’Unreal Engine 3. L’engouement est tel que le développement du jeu ne tarde pas. Fin 2006, le premier volet sort sur Xbox 360. Le succès est au rendez-vous avec près de 6 millions d’exemplaires vendus.
L’intrigue se concentre sur une guerre opposant l’humanité aux locustes, une race extraterrestre belliqueuse. Dans une ambiance post-apocalyptique criante de vérité, le joueur doit endiguer la menace dans un contexte géopolitique fragile. Cela vaut notamment pour l’appropriation des derniers gisements pétrolifères.
Deux suites qui jouent la carte de la surenchère
Epic Games annonce dans la foulée deux suites en préparation. Ce qui permet d’étendre sa mythologie en compagnie de Marcus Fenix. Avec Gears of War 2, la claque graphique est également de circonstances avec des animations, des effets de particules et des environnements réalistes au possible.
Les mécaniques de jeu de son aîné sont présentes. Par ailleurs, le système de couverture et les affrontements tactiques sont toujours aussi immersifs. Gears of War 3 vient conclure la trilogie en reprenant les mêmes ingrédients que ses prédécesseurs. Le multijoueur en ligne et le mode coopératif restent d’un intérêt notable dans le domaine des jeux d’action à la troisième personne.
Dernier baroud d’honneur pour la Xbox 360 et un 4e opus splendide
En 2013, Gears of War : Judgement est le dernier volet de la Xbox 360. En raison du changement de protagoniste et de chronologie (on se situe 15 ans avant le premier jeu), ce titre peut être considéré comme un spin-off. Epic Games accroît la difficulté et met l’accent sur les parties en ligne. Sa réalisation reste irréprochable. Néanmoins, il est à regretter une prise de risques minime.
Trois ans plus tard, Gears of War 4 surprend par son intrigue plus complexe et plus mature, digne de Ray Bradbury et de George Orwell. De même, on apprécie des interactions optimisées avec l’environnement. Les conditions climatiques jouent également un rôle non négligeable, tandis que le gameplay se révèle plus fluide et intuitif. La quintessence même de la saga Gears of War.
Vers un cinquième titre en 2019
Lors de l’E3 2018, Microsoft a annoncé vouloir poursuivre l’aventure. The Coalition, l’équipe en charge du précédent jeu, rempile pour Gears 5 qui devrait sortir courant 2019 ; il fait clairement partie de notre Top des jeux les plus attendus sur Xbox One. Kait Diaz est cette fois-ci au centre de l’intrigue, mais l’on retrouvera d’autres têtes connues telles que Marcus Fenix. Le trailer de présentation semble confirmer le virage amorcé avec Gears of War 4, du spectacle ébouriffant agrémenté d’une tonalité sombre et dramatique. D’un point de vue technique, on devrait pouvoir profiter d’une résolution 4K et d’un affichage 60 FPS (images par seconde) bienvenu. Annonces plus surprenantes, Gears Pop ! est une déclinaison de la saga pour les mobiles, tandis que Gears Tactics est à destination des PC avec une orientation jeu de stratégie.