Counter-Strike: Global Offensive (CS:GO)
Roi des FPS notamment sur PC, Counter-Strike: Global Offensive fait partie des pionniers de l’eSport. En toute logique, CS:GO propose une structure digne de ce rang. Grandes équipes majeures (dont EnVyUs et G2 Esports côté français). Compétitions partout à travers le globe avec notamment les Majors (des tournois d’une semaine avec les meilleurs joueurs du monde), et surtout, énormes enjeux économiques : entre sponsors et récompenses, les as de la gâchette peuvent gagner gros !
FIFA 19 (et autres éditions)
Moins rémunératrice que CS:GO (200 000$ tout de même pour le dernier vainqueur de la FIWC), la franchise FIFA n'est pas en reste. L'incubateur ? Le mode Ultimate Team et sa fameuse ligue FUT Champions, permettant aux joueurs de haut niveau de s'affronter dans 40 matchs hebdomadaires au centre des attentions. Côté français, la création de l'Orange e-Ligue 1 (avec de vrais transferts des meilleurs joueurs FIFA, comme celui récent du champion du monde 2017 RocKy au PSG) avec une émission dédiée sur BeIN Sports complète les efforts de la franchise pour permettre aux champions de demain d'émerger.
League of Legends (ou LoL)
Parmi les jeux les plus diffusés sur Twitch, le MOBA League of Legends captive des centaines de milliers de joueurs chaque jour. Y percer en provenance du Vieux Continent est très difficile, car la concurrence de la Corée du Sud et de la Chine y est féroce. Mais LoL, avec des champions comme YellOwStaR et la Team Fnatic, une étape du MSI en France et la finale du prochain championnat Worlds 2019 à Paris, sans oublier la Grosse Ligue (ligue étudiante à suivre en direct sur NRJ Games), jouit d'une véritable culture de la performance en France. Un entraînement quasi militaire sera toutefois nécessaire pour aller se partager avantageusement les 5 millions de dollars mis en jeu lors des derniers mondiaux !
Dota 2
Mais dans la guerre des jeux d'arène multijoueurs, LoL est encore surpassé par le pilier historique du MOBA : Dota 2. En 2017, le titre de Valve frisait la barre des 40 millions de dollars de "prize money" sur l'année. The International A (25 millions de dotation totale !), les Majors et la DreamLeague offrent un circuit e-sport éclectique et très rémunérateur, au cours desquels seule une poignée d'élus hyper entrainés peuvent prétendre participer. Des exemples en France ? Le coach et joueur du PSG 7ckngMad, seul spécialiste de Dota 2 tricolore à évoluer au plus haut niveau.
Overwatch
Plébiscité par les joueurs et très largement conçu pour l'e-sport, Overwatch déchaîne les passions. Avec son mode classé ultra-addictif, et une structuration rapide des tournois pro, le FPS de Blizzard a su conquérir son public, majoritairement capturé chez Quake Live et Team Fortress. Rajoutez des compétitions qui grimpent en prize money (notamment grâce à l'Overwatch League, et ses dotations au-dessus du million de dollars), et un Français (SoOn) membre du Top 10 mondial, et vous obtenez le cocktail parfait pour vous motiver à atteindre le statut de Grand Maître !