Wolfenstein : The New order et The Old Blood vous avaient déjà donné un bon aperçu du FPS à l'ancienne, celui brut de décoffrage qui ne cherche pas à vous narrer quelque chose de profond, mais à vous défouler dans les règles de l'art. Et Doom prolonge cette expérience avec un mélange d'idées old school (l'absence de bouclier régénérateur) ou plus modernes, qui favorisent la mise en scène autour d'une action contextuelle. Le joueur peut ainsi toucher les points faibles de sa cible avant d'exécuter une attaque meurtrière et particulièrement gore. Mais nous attendrons la version finale pour parler solo, aujourd'hui il est question de multi !
Un aperçu rassurant
Seuls deux modes étaient présentés. Un classique deathmatch et une capture de territoire, qui se caractérise par une zone constamment en mouvement pour conserver une certaine dynamique. Les joueurs suivent donc une ligne tracée au sol pour rejoindre la zone à protéger et doivent accumuler un certain nombre de points pour gagner. Dans l'arène, différents objets se ramassent pour reprendre de la vie, améliorer son bouclier ou accéder à une arme mortelle pendant un court laps de temps.
Mais on a aimé tout particulièrement la transformation en Revenant. Une machine de guerre capable de tirer des roquettes depuis ses épaules et de détruire une équipe adverse sans aucune difficulté. Il faut dire que son arsenal est bien plus dévastateur que celui de votre lance-roquettes de base !
Côté armes
Doom propose des paquetages, un classique de Call of Duty. Le joueur peut choisir une arme principale, une secondaire et une grenade, puis débloquer de nouvelles festivités à chaque niveau. On constate toutefois qu'id Software aime jouer de la roquette ou du fusil à pompe vu leurs dégâts faisant passer les autres fusils pour des gadgets non létaux. Il y a bien un sniper, mais son temps de charge est encore un peu long. Alors on espère d'ici la sortie, que le studio reverra un peu l'équilibre.
Une technique old school !
Malheureusement, il n'y a pas que le gameplay qui rappelle les années 90, le graphisme aussi ! Les textures sont encore trop grossières et les arènes n'impressionnent pas. D'un côté, cela assure des confrontations rapides et stables... mais on l'imaginait plus beau et moins vulgaire dans les choix de couleurs. Car vous pouvez customiser votre avatar, changer son armure, ajouter une couleur et un dessin sur l'arme, mais le résultat est souvent effroyable. Il faut dire que le rose et le vert fluo dénotent un peu avec le cadre. Mais on imagine que la partie solo sera bien plus spectaculaire vu la confiance des développeurs. En attendant, on sait au moins que l'action est maîtrisée !