Quand combattre devient un art… martial
Au même titre que Tekken ou SoulCalibur, Dead or Alive reste une référence en matière de jeux de combat. Du premier opus sorti à la fin des années 1990 jusqu’à nos jours, la licence de la Team Ninja évolue en prenant en compte les impératifs technologiques et les attentes des joueurs.
L’objectif ? Proposer un système aussi dynamique que réactif pour des affrontements percutants. Sept années séparent Dead or Alive 6 de son prédécesseur. La première approche avec le titre de Koei Tecmo offre un mélange homogène entre les acquis du passé et une nouvelle orientation quant à certains éléments indissociables de la saga.
Vidéo : Dead Or Alive 6 : 10 min de combat en vidéo maison
Sexy or not sexy ? Telle est la question…
Dead or Alive est réputé, entre autres, pour le physique avantageux de ses combattantes. Leurs courbes, leurs tenues moulantes et/ou légères, s’imposent comme une marque de fabrique. Les développeurs japonais ont toujours assumé cet aspect sexy de leurs jeux. Par ailleurs, cela avait même donné lieu à Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball, un spin-off qui mettait en scène les jeunes femmes dans un tournoi de volley.
Pour autant, le sixième volet de la franchise souhaite atténuer cette orientation. La raison tient autant aux craintes d’amalgames sexistes qu’à la possibilité de toucher un plus large public.
Un gameplay familier agrémenté d’innovations pour une meilleure accessibilité
Quant au gameplay, il s’appuie sur les fondamentaux des précédents opus. À savoir, un dosage équilibré entre les attaques, les contres et la défense, sans oublier les projections. Afin d’accompagner chaque combat, le joueur dispose de l’habituelle barre de vie, ainsi que d’une jauge de rupture. Selon ses performances, cette dernière se remplit progressivement pour ensuite débloquer, assez facilement, de nouveaux enchaînements ou des coups surpuissants.
Ainsi, les affrontements se veulent plus techniques qu’auparavant, mais plus accessibles également. Cet élément permet aussi d’« absorber » des attaques via la fonction de coup briseur. Assez pratique quand on se retrouve en difficulté face à un joueur expérimenté.
Une réalisation qui gagne en profondeur
Koei Tecmo propose un panel de 26 combattants aux styles différents. Parmi les figures connues, on retrouve des compétiteurs inédits tels que Diego, spécialisé dans le combat rapproché. À noter que leur apparence est personnalisable, de la coupe de cheveux au port d’accessoires.
Côté réalisation, les animations gagnent en fluidité et les environnements en finesse. Ceux-ci sont plus crédibles et proposent de nombreuses interactions, comme avec le public. À cela s’ajoute un effet de mise en scène pour recentrer l’angle d’action en cas de coups décisifs ou surpuissants.
Au final, Dead or Alive 6 apparaît donc un jeu de combat maîtrisé, équilibrant son style entre ses fondamentaux et des nouveautés bienvenues. Une bonne adresse, assurément.